Accueil ACTUALITÉ RENCONTRE HIER ENTRE ALI AOUN ET L’AMBASSADEUR DE FRANCE EN ALGÉRIE :...

RENCONTRE HIER ENTRE ALI AOUN ET L’AMBASSADEUR DE FRANCE EN ALGÉRIE : Meubler la coopération dans le domaine pharmaceutique

0

À moins de quatre mois de la rencontre officielle, à Paris, entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son homologue français, Emmanuel Macron, le renforcement du partenariat algéro-français bat déjà son plein. En témoigne la rencontre d’hier entre le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, et l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, au siège du ministère.

Si l’occasion a été donnée au ministre algérien d’évoquer les perspectives de renforcement de la collaboration dans le domaine de l’Industrie pharmaceutique, à travers la relance et le renforcement de la joint-venture entre Saïdal et Sanofi, cette rencontre aura été l’occasion pour les deux parties de passer en revue l’état de la coopération en prévision de la tenue prochaine de la réunion du Groupe de Travail économique algéro-français (Task Force), qui se tiendra le 25 janvier à Alger, ainsi que la prochaine session du Comité mixte algéro-français de coopération économique (COMEFA), annoncé en mars prochain à Paris. Dans le domaine du médicament, Ali Aoun a fait part au diplomate français des objectifs du ministère d’élargir la gamme de produits pharmaceutiques fabriqués, ainsi que les aires thérapeutiques couvertes, tout en lui affirmant que l’État algérien s’est engagé à suivre l’évolution de la production du groupe Saïdal dans la production d’insuline en full process.
Parmi les décisions prises au cours de cette rencontre, outre celle de redynamiser la coopération algéro-française, il a été convenu, entre les deux parties, de relancer les discussions pour la signature de deux Mémorandum d’entente. Le premier entre le ministère algérien de l’Industrie pharmaceutique et le ministère français de la Santé. Le second entre l’Agence nationale de produits pharmaceutiques (ANPP) et L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) afin d’encourager et de soutenir la coopération entre les différentes institutions pharmaceutiques des deux pays.
Et si la prochaine rencontre à Paris entre Tebboune et Macron vise d’ores et déjà à réunir les meilleures conditions pour donner plus d’épaisseur à la coopération bilatérale, la rencontre d’hier entre Aoun et Gouyette a essentiellement porté sur la nécessité de réorienter les investissements français vers des projets de production à forte valeur ajoutée, avec un transfert de technologie et une projection vers l’exportation en direction des marchés africains. Des pourparlers qui dénotent ainsi des relations amicales extrêmement fortes et spécifiques qui existent bel et bien entre la France et l’Algérie. Enfin, il est utile de rappeler dans ce contexte que le président Tebboune avait affirmé au quotidien français Le Figaro, fin décembre 2022, qu’il est «urgent d’ouvrir une nouvelle ère des relations bilatérales» entre l’Algérie et la France, considérant que «plus de 60 ans après la guerre, il faut passer à autre chose».
Macron, de son côté, avait tenu le même discours, lors de son entretien accordé au magazine Le Point, soulignant « la détermination du président Tebboune d’entamer une nouvelle étape ». Une belle entente qui nous pousse à dire que le tête-à-tête entre Aoun et le diplomate français intervient ainsi dans une conjoncture amicale intense entre les deux pays. Dès lors, ne serait-il pas judicieux de continuer à muscler cette relation en multipliant les rencontres du genre, pour des discussions synonymes de passerelles vers un avenir commun et de plus en plus étroit. Des liens à même de rapprocher plus que jamais  les deux nations, au niveau politique, économique, social et culturel.
Hamid Si Ahmed

Article précédentSAHARA OCCIDENTAL : Brahim Ghali fustige le silence de l’ONU
Article suivantCAISSE NATIONALE DES RETRAITES : Une reconnaissance faciale remplacera le certificat de vie