Accueil ACTUALITÉ REMBOURSEMENTS DES ACCOUCHEMENTS PAR LA CNAS : 28 cliniques privées conventionnées

REMBOURSEMENTS DES ACCOUCHEMENTS PAR LA CNAS : 28 cliniques privées conventionnées

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Le responsable de la cellule de conventionnement à la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs Salariés (CNAS), Khaled Khedim, a fait état d’un conventionnement avec 28 cliniques privées à travers 23 wilayas, au titre de la convention signée entre les caisses de la sécurité sociale et les cliniques privées pour la prise en charge des accouchements.

Selon le responsable, 29 autres cliniques font actuellement l’objet d’études, ce qui portera le nombre global des cliniques conventionnées à l’échelle nationale à plus de 50. L’opération se fait via le système du tiers payant, applicable en matière de conventionnement avec les Caisses de la sécurité sociale dans le but de garantir les meilleures conditions de prise en charge sanitaire aux femmes enceintes affiliées à la sécurité sociale ou les ayants droit, dans le cadre des efforts de l’État visant à assurer une bonne prise en charge de l’accouchement et à alléger la charge sur les hôpitaux publics, et partant contribuer à la promotion de la santé de la mère et de l’enfant, a-t-il affirmé. «Des facilités ont été accordées aux cliniques privées dans les régions du Sud et les zones d’ombre, où la présence d’un médecin généraliste est exigée pour les cliniques ne disposant pas d’un pédiatre, une condition qui ne figure pas sur le cahier des charges des autres régions du pays», a soutenu le même responsable. Une convention a été signée, en mai dernier, entre le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale et celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans le but d’offrir aux assurés sociaux et à leurs ayants droit des prestations médicales de qualité. Il y a lieu de relever, toutefois, que cette option bien qu’elle vise à alléger la charge sur les établissements publics, ne règle pas le problème en soi. Le coût que cela induira aux caisses de la CNAS aurait pu servir à la construction de nouveaux centres hospitaliers publics spécialisés en la matière, sachant que les cliniques privées appliquent des tarifs très exorbitants et différents les unes des autres. Mais aussi, il y a des cas de complications que ces cliniques n’arrivent pas à prendre en charge parfois par manque d’équipements, et qui sont renvoyés aux hôpitaux publics. À se demander donc pourquoi les autorités ont opté pour cette démarche avec le privé, alors que d’autres solutions sont envisageables.
Ania Nait Chalal

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