Un récital de musique classique revisitant les plus grands compositeurs européens, a été donné lundi soir au Théâtre national algérien Mahieddine, bachtarzi à Alger, par le maestro italien Uto Ughi qui s’est produit devant un public nombreux. Organisé par l’Institut culturel italien d’Alger, ce spectacle a permis aux nombreux amateurs de musique classique d’apprécier le talent et la virtuosité d’un des plus grands violonistes italiens, héritier de la tradition classique de son pays, accompagné par le pianiste Alessandro Specchi. C’est avec le violoniste et compositeur italien Giuseppe Tartini qu’Uto Ughi a ouvert son tour de scène par « Les trilles du diable », une sonate qu’il a choisi, pour transmettre au public un aspect poétique de la musique italienne de l’époque baroque, une poésie que le public retrouve aussi dans la sonate pour violon et piano du célèbre compositeur allemand Ludwic Van Beethoven. En seconde partie de son récital, le maestro a rendu un hommage au compositeur français du 20e siècle Camille Saint-Saëns, en jouant deux de ses compositions et en prenant soin d’en expliquer les particularités rythmiques et mélodiques au public.Uto Ughi a également partagé avec les mélomanes algérois présents, sa passion et son admiration pour le musicien et compositeur polonais Henryk Wieniawski, qui a composé un grand nombre de partitions pour violons que le maestro italien a un peu modifié pour y intégrer le piano.
Depuis ses débuts à Milan Uto Ugho était considéré comme un artiste accompli dès l’âge de douze ans, il a poursuivi ses études à Paris, à Genève puis à Sienne.
Il a été directeur musical de l’Orchestre de l’Académie nationale Sainte-Cécile (Italie) de 1992 à 1997. Plus tard le musicien s’est engagé dans de nombreuses actions pour promouvoir la culture musicale avec la création de plusieurs festivals de musique en Italie.