Accusé d’avoir diffusé en catimini dans son JT quotidien de la nuit des séquences non validées par sa hiérarchie, Rachid M’barki, le présentateur vedette de la chaîne d’information a été limogé par son employeur BFM TV, jeudi 23 février. La chaîne a également annoncé porter plainte contre X pour «corruption passive et abus de confiance». Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFMTV, a annoncé aux salariés le licenciement, pour faute grave, de M’barki sur lequel pèsent aujourd’hui des soupçons d’être à la solde du Makhzen et des services secrets marocains, qui l’ont conduit à verser dans une entreprise de manipulation des informations par la chaîne et ayant trait au Maroc et au Sahara occidental. Il faut rappeler que la direction de la chaîne avait découvert le pot aux roses dernièrement et prononcé la suspension de l’antenne depuis le 11 janvier, de Rachid Mbarki. Marc Olivier Fogiel, le patron de la chaîne a prévenu les journalistes et employés de la chaîne. Le patron de la chaîne a rappelé avoir été alerté au début de l’année par Radio France, qui enquêtait sur des «*agissements*» suspects de Rachid M’Barki. Un signalement qui a entraîné l’ouverture d’un *«audit interne». «À la suite des révélations de Radio France relatives aux agissements du journaliste Rachid M’Barki ayant conduit à sa dispense d’activité le 11 janvier dernier, le groupe a engagé un audit interne afin d’examiner la véracité des incidents rapportés et susceptibles d’avoir eu lieu pendant le Journal de la nuit de BFMTV. Ces investigations ont permis d’identifier plusieurs séquences, entre 2021 et 2022, qui ont été diffusées sans respect des process de validation et de la ligne éditoriale », a indiqué le directeur de la chaîne. Cela intervient au moment où le débat sur la santé du roi M6 est revenu aux devants de la scéne. En effet, un communiqué de la cellule médicale du palais, a indiqué que Mohamed 6, souffrait d’une forte grippe ce qui a conduit son médecin à lui conseiller de reporter ses voyages à l’étranger. D’ailleurs, le cabinet du palais a «pondu » un communiqué annonçant l’annulation d’un voyage que devait faire « le commandeur des croyants au Sénégal ». Mais selon plusieurs sources, la maladie du roi est autrement plus grave qu’une simple forte grippe. D’ailleurs, dans l’entourage de la famille royale, le débat sur la succession et la guerre à fleurets mouchetés entre le frère de Mohamed 6 et son fils le prince héritier Moulay Hassane, sont relancés. Cela pourrait secouer, dans les prochains jours, les fondements du royaume et remettre en cause l’autorité de la famille royale contestée aujourd’hui ouvertement par plusieurs pans de la société marocaine. Il faut rappeler que la famille royale a tenté, à plusieurs reprises de cacher la maladie de M6, mais un article du site espagnol « Mui » a relancé la controverse.
Cet article a révélé que l’état de santé du Roi du Maroc, Mohammed VI, est instable en raison de sa sarcoïdose. Il explique que Mohammed VI, qui souffre depuis longtemps de problèmes de santé, est privé de manger ce qu’il désire. Selon les informations publiées par ce site espagnol, il souffre de sarcoïdose, qui est la croissance de petits groupes de cellules inflammatoires dans différentes parties du corps. Ces tumeurs ont tendance à se produire fréquemment dans les poumons, les ganglions lymphatiques, les yeux et la peau, ce qui a forcé le roi à changer de régime alimentaire. Le site cite certaines sources, que la famille royale a tenté de cacher la maladie du roi du Maroc, alors qu’il a été soumis à plusieurs reprises à des crises de santé, indiquant qu’en se rendant à un engagement royal, il s’est senti fatigué, ballonné et n’a pas bien dormi et souffre souvent de douleurs à la poitrine, indiquant que son médecin personnel, Abdel Aziz Al-Maouni, lui a recommandé de prendre certaines pauses et de dormir suffisamment.
Cela intervient au moment où le Maroc est de plus en plus isolé sur la scène internationale à cause de l’affaire du logiciel espion Pegasus et du « Maroc gate » ou le scandale de la méga-opération de corruption d’euro-députés pour gagner leur alignement sur les positions marocaines. Aujourd’hui, la diplomatie marocaine peine à soigner l’image écornée du royaume qui vient d ‘essuyer un nouveau camouflet après l’expulsion de la délégation d’Israël du dernier sommet de l’Union africaine. Pire encore, plusieurs hauts responsables marocains sont sous le coup de mandat d’arrêt délivrés par la justice belge. Et dire qu’au lieu de faire son mea-culpa et mettre un coup d’arrêt au processus de normalisation de ses relations diplomatiques avec l’entité sioniste, le Maroc a fêté avec faste la pose de la première pierre de l’ambassade d’Israël à Rabat, consacrant ainsi sa glissade dans les bras de son pire ennemi, Israël.
Slimane B.