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Qatar : beIN réclame 1 milliard de dollars pour le «piratage» saoudien

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Le groupe audiovisuel beIN du Qatar a réclamé lundi un milliard de dollars pour un « piratage de masse » attribué à l’Arabie saoudite qui est par ailleurs poursuivi par l’État du Qatar devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour « violations de la propriété intellectuelle ».
Ces annonces ont été faites dans des communiqués distincts de beIN et du ministère qatari de l’Économie et du Commerce. BeIN n’a pas précisé devant quel tribunal la demande de compensations serait examinée.
BeIN détient les droits particulièrement onéreux de retransmission de nombreux évènements sportifs, dont des championnats de football européens, des compétitions de basketball et de Formule 1.
En août, beIN avait déclaré avoir des « preuves irréfutables » sur l’implication de l’opérateur satellitaire Arabsat basé à Ryadh dans des actes de piratage, également commis par une chaîne se faisant appeler « beoutQ » pour ridiculiser la marque beIN.
L’Arabie saoudite et Arabsat ont nié tout lien avec « beoutQ ».
Dans son communiqué, beIN a justifié sa plainte et sa demande de compensation d’un milliard de dollars disant avoir été « soumis au piratage le plus répandu que le monde ait jamais connu en matière de retransmission sportive ».
De son côté, l’État du Qatar a déposé plainte lundi devant l’OMC à Genève contre l’Arabie saoudite pour « violations de droits de la propriété intellectuelle » en liaison notamment avec le préjudice subi par beIN, a précisé le ministère de l’Économie et du Commerce à Doha.

France : Des lycéens refusent d’étudier un roman d’un auteur Franco-algérien
Des lycéens de la Somme (Hauts-de-France) ont refusé d’étudier le roman du Franco-algérien Akli Tadjer parce qu’il n’était pas, selon eux, Français, a indiqué lundi l’auteur sur sa page Facebook. Il s’agit de son roman «Le Porteur de cartable» (2002), qui avait remporté le Prix Maghreb-Méditerranée-Afrique, et qui raconte la guerre d’indépendance de l’Algérie vue de Paris par un enfant et le destin croisé (à Paris en 1962) et l’amitié entre le jeune Omar, (futur algérien) et le jeune pied-noir Raphaêl (fraîchement rentré à Paris) qui fait découvrir à Omar… les photos d’Alger la Blanche. Dans un message à l’auteur, la professeure de littérature du lycée a indiqué qu’il y a eu une «levée de bouclier» de certains élèves car l’auteur «n’est pas Français» et que l’histoire «ne concerne pas la France». Elle a également ajouté qu’un élève «a refusé de lire pour ne pas prononcer le mot Messaoud» et qu’elle l’a exclu, signalant des «réflexions vraiment racistes». Akli Tadjer a indiqué, pour sa part, qu’apparemment «ce n’est qu’un résumé de ce qu’on lui (le lycéen) a dit», exprimant sa «consternation» devant cette situation. «ça me donne encore plus envie de les rencontrer. Dans leur ville, il y a un mémorial dédié aux soldats de la guerre 14/18, et ils ne savent même pas que des soldats venus du Maghreb et d’ailleurs sont morts pendant cette guerre. Rien que pour ça, c’est une leçon à leur donner», a-t-il ajouté. La publication du message de la professeure a suscité une centaine de commentaires dans lesquels les auteurs ont exprimé leur «indignation», relevant la «banalisation du racisme» en France.

Un receveur décède écrasé par un bus de transport de voyageurs à Blida
Un receveur est décédé lundi à Blida après avoir été écrasé par le bus pour lequel il travaillait, a-t-on appris auprès des services de la Protection civile de la wilaya. La victime, un jeune de 17 ans, a rendu l’âme sur place. Il avait fait une chute et son corps, qui vraisemblablement échappait à la vision du conducteur, a été écrasé par le bus qui devait assurer la desserte Blida-Larbâa, a précisé la même source. L’accident est survenu à l’arrêt mitoyen à l’École nationale supérieure de l’hydraulique, est-il ajouté. La dépouille mortelle a été transportée à la morgue de l’hôpital de Boufarik, a-t-on précisé de même source.

Mise en échec d’une tentative d’émigration clandestine au large de Mostaganem
Une tentative d’émigration clandestine de 14 individus au large de la mer a été mise en échec, lundi dans la wilaya de Mostaganem, a-t-on appris du groupement territorial des Garde-côtes. Les unités de plongeurs des Garde-côtes ont intercepté à 4h du matin, un zodiac à 6 miles marin (11 km) au nord-est du port commercial de Mostaganem. Ces candidats à l’émigration clandestine, parmi lesquels figure un mineur, avaient pris départ de l’embouchure d’Oued Chlef (10 km à l’est de Mostaganem) ajoute on. Ces personnes ont été débarquées au port commercial de Mostaganem et remis aux services de la Sûreté pour enquête et formalités d’usage.

AVC, démence ou Parkinson : 1 femme sur 2 et 1 homme sur 3 à risque
Une étude néerlandaise, publiée mardi dans le Journal of Neurology Neurosurgery and Psychiatry, estime qu’une femme sur deux et un homme sur trois risquent de développer une maladie neurologique telle qu’un AVC, une démence ou un Parkinson au cours de sa vie. L’étude se base sur l’observation de 12102 personnes de plus de 45 ans, de 1996 jusqu’à leur mort ou jusqu’au 1er janvier 2016. Sur les 5 291 décès intervenus au cours des 26 ans sous revue, 1 489 avaient une démence, pour la plupart Alzheimer (80%) 1 285 un accident vasculaire cérébral (AVC) et 263 une maladie de Parkinson. Sans surprise, le risque s’accroît avec l’âge, mais il diffère aussi sensiblement selon le sexe: une femme sur deux (48%) de 45 ans risque sur la base de cette étude épidémiologique de développer une des trois maladies au cours de sa vie contre un homme sur trois seulement (36%). Les femmes ont nettement plus de risque de développer une démence que les hommes, tandis que les hommes risquent l’AVC à un âge plus précoce que les femmes. Une femme a deux fois plus de risque qu’un homme de développer à la fois une démence et un AVC.

INJAZ El Djazair dévoile les lauréats de la 7ème édition de la Compétition annuelle des jeunes entrepreneurs
Ooredoo Sponsor Exclusif de la cérémonie de remise des prix
INJAZ El Djazaïr a organisé, le lundi 1er Octobre 2018 à Alger, la cérémonie de remise de prix aux lauréats de la 7ème Compétition des Jeunes entrepreneurs. Avec le soutien de Ooredoo en tant que Sponsor Exclusif, cette cérémonie INJAZ El Djazaïr a été marquée par la présence de nombreux officiels et personnalités du monde de l’entreprise et de l’enseignement supérieur ainsi que des cadres de Ooredoo. L’édition 2018 de la Compétition annuelle des Jeunes entrepreneurs a enregistré la participation de plus de 1500 étudiants de 19 établissements nationaux d’enseignement supérieur (Grandes Écoles et Universités) et de diverses spécialités (informatique, commerce, architecture, polytechnique, électronique, agroalimentaire, industrie, sciences, etc…).
Une cinquantaine de cadres d’entreprises ont accompagné et encadré bénévolement les participants en leur apportant leurs expériences afin de concrétiser leurs projets, développer leur esprit entrepreneurial et les introduire dans le monde professionnel. Ainsi, préalablement, une quarantaine d’équipes ont présenté et exposé leurs projets d’entreprise et leurs rapports de fin d’activité durant la demi-finale de la compétition, devant un jury de professionnels qui a évalué leurs travaux. À l’issue de cette étape, dix entreprises, issues d’universités, ont été sélectionnées et qualifiées pour la finale nationale qui s’est tenue le 1er octobre 2018. Lors de cette cérémonie exclusivement sponsorisée par Ooredoo, INJAZ El Djazaïr a dévoilé les meilleurs projets d’entreprises de la 7ème édition de la compétition, dans les 3 catégories suivantes :
• Prix de la Meilleure Entreprise : GREENMAT COMPANY de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme (EPAU) : conception d’une brique de construction révolutionnaire à partir du recyclage de mégot de cigarettes. Cette brique est moins chère que les briques classiques et est plus isolante et résistante.
• Prix du Meilleur Impact Sociétal : GO GREEN de l’École Supérieure des Sciences de l’Aliment et des Industries agroalimentaires (ESSAIA) d’Alger : conception d’un savon à partir de matériau recyclé, en l’occurrence l’huile de friture.
• Prix du Meilleur Produit de l’année : CANDUP de l’Université de Béjaïa : conception d’un diffuseur intelligent de chaleur, à disposer sur un chauffage à gaz. Ce diffuseur est autonome et ne consomme ni électricité ni gaz ni aucune autre source d’énergie. Dans son message aux lauréats, lu par M. Mohamed Sabrou Maloufi, Directeur des Ressources Humaines de Ooredoo, le Directeur Général de Ooredoo M. Abdullatif Hamad DAFALLAH a déclaré : «Nous sommes très heureux d’être, une nouvelle fois, présents à cette prestigieuse compétition qui promeut la culture entrepreneuriale et le potentiel novateur des jeunes algériens. L’initiative de INJAZ El Djazaïr est en harmonie avec notre stratégie qui encourage les jeunes talents à créer leur propre business et participer au développement de l’économie nationale. C’est un engagement qui se concrétise à travers nos programmes d’accompagnement des jeunes algériens dans la création de leurs start-ups technologiques tels que tStart et iStart. Notre objectif étant d’asseoir un tissu industriel de Start-up technologiques à même de contribuer efficacement au développement de l’économie numérique nationale. »
Pour sa part, le Président de INJAZ El Djazaïr, M. Ali Azzouz a déclaré : « Je suis particulièrement fier de l’effort fourni aussi bien par INJAZ El Djazaïr que par les secteurs public et privé algériens pour mettre en lumière les capacités de nos jeunes et de faire émerger une nouvelle génération d’entrepreneurs.
Un grand Bravo à la jeunesse algérienne qui a relevé le défi en créant ces jeunes entreprises à grand potentiel. » À noter que l’équipe lauréate du prix de la Meilleure entreprise représentera l’Algérie à la Compétition régionale qui aura lieu les 27 et 28 Novembre 2018 à Kuwait city (Kuwait) et qui verra la participation d’entreprises venues de 14 pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

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