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Profitant de son indisponibilité chez les boulangers, ils le taxent à 20 dinars la baguette : Les vendeurs informels du pain imposent leur loi

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En attendant le retour à la normale, le commerce informel du pain a fait son grand retour, dans plusieurs communes de la wilaya d’Alger durant les deux jours de l’Aïd el Adha. À « la provale » dans la commune de kouba, à proximité du marché couvert d’el Harrach, à proximité de la bouche du métro de Didouche Mourad, pour n’en cité que ces importantes rues de la capitale, les vendeurs informels ont profité de l’occasion pour écouler le pain ordinaire à pas moins de 20 DA la baguette.

Ces derniers ont osé défier toutes lois interdisant l’exploitation illicite des trottoirs et celles fixant les normes à la vente, n’ont pas manqué l’occasion pour squatter les abords de chaussées afin de déposer leurs paniers de pains.
En effet, c’est ce que nous avons pu constater lors d’un périple de deux jours de la célébration de la fête religieuse de l’Aïd El Adha, effectué essentiellement dans les quartiers populaires de la capitale Alger.
Ainsi, ce retour en force des vendeurs illégaux de pains, par endroits, un peu plus timide dans d’autres, est occasionné par le manque des boulangers, dont certains ont préférés fermer leurs boutiques, déjà la veille de la célébration de la fête religieuse, afin de boucler cette semaine.
Selon le commun des personnes, qui nous ont livré leurs appréciations sur place, les prix en cours dans ces points de vente illégaux sont plus chers et le pain proposé, est de mauvaise qualité».
En fait, il est à noter que les consommateurs sont finalement été obligés de se procurer du pain écoulé dans des conditions d’insalubrité où poussière et saleté jouxtent ces lieux de l’informel.
Car, les quelques boulangeries qui sont restées ouvertes dans la capitale, n’ont pas réussies à répondre aux besoins des citoyens, surtout que le pain est un produit de première nécessité. ce manque d’ailleurs peut se mesurer, à travers les longues files d’attentes, où les Algérois se bousculent désormais pour obtenir du pain.
Donc, face à cette situation, on s’accorde à dire qu’il semble que les autorités concernées ont échouée encore une fois, à trouver la bonne formule, afin que la capitale Alger ne manque pas de pain, au moins durant les deux jours de l’Aïd el Adha. A rappeler dans ce sens, que le ministère du commerce a averti les boulangers qui sont obligé à respecter le programme de permanence, en annonçant des mesures coercitives, qui seront prises à l’encontre des commerçants contrevenants, dont notamment la fermeture de leurs locaux ainsi que des lourdes sanctions.
Mohamed Amrouni

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