La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Houria Meddahi, a indiqué, samedi à Alger, que près de 23.000 touristes étrangers avaient visité les régions du sud depuis le début de la saison de tourisme saharien en octobre dernier, appelant à une nouvelle approche visant à encourager l’investissement et la promotion de ce type de tourisme. Présidant une rencontre sur la saison du tourisme saharien 2024-2025, à laquelle ont pris part les directeurs du tourisme et les partenaires du secteur, Mme Meddahi a précisé que les wilayas du sud, qui regorgent de trésors naturels exceptionnels, avaient « attiré, entre octobre 2024 et janvier 2025, pas moins de 22.700 touristes étrangers et 86.000 locaux », mettant en avant les efforts de l’Etat pour développer ce type de tourisme sur tous les plans afin de faire de cette région une destination touristique par excellence. A cette occasion, la ministre a salué les efforts consentis dans ces wilayas par les cadres du secteur, les services de sécurité, l’ensemble des opérateurs et les habitants, qui ont tous contribué à « donner une image authentique aux visiteurs et aux touristes, depuis le début de la saison du tourisme saharien organisée entre octobre et mai de chaque année ». Le tourisme saharien est très prisé par les touristes étrangers et constitue l’épine dorsale de la stratégie touristique nationale au regard de son impact sur le développement local et sur l’économie nationale en général, a soutenu la ministre, insistant sur la nécessité de le promouvoir à travers « une série de mesures à court terme pour pallier les insuffisances constatées en termes d’infrastructures hôtelières, de formation de la ressource humaine et de mise en valeur des atouts touristiques exceptionnels dont disposent les régions du sud ». Elle a, dans ce cadre, souligné la nécessité de « mettre en œuvre une approche visant à renforcer les infrastructures hôtelières en partenariat avec le secteur privé, tout en veillant à préserver le cachet architectural et environnemental de la région ». Outre les médias traditionnels, qui demeurent un outil efficace de promotion, Mme Meddahi a insisté sur « l’adoption d’une stratégie innovante et moderne pour faire connaître le tourisme saharien, en misant sur le marketing digital qui permet de toucher un public plus large ». Evoquant la question de la formation de la ressource humaine dans le secteur du tourisme, la ministre a proposé d’accompagner les guides touristiques et les associations locales par des sessions de formation sur le tourisme saharien pour faire de cette région une destination touristique axée sur l’authenticité et le développement durable. Lors de la rencontre, des responsables du secteur ont présenté des exposés sur la situation du tourisme dans les 24 wilayas du sud, notamment concernant le parc hôtelier, les projets inscrits et les préoccupations des investisseurs privés, ainsi que sur les métiers et l’artisanat.
Démantèlement d’un réseau criminel de trafic de migrants et d’organisation de harga à Oran
Les services de police d’Oran ont réussi à démanteler un réseau criminel opérant dans le domaine du trafic de migrants et d’organisation de traversées clandestines par mer, composé de quatre individus, dont les organisateurs de ces traversées, a-t-on appris, dimanche, auprès de ce corps de sécurité. L’opération a été enclenchée suite à des informations parvenues aux éléments de la police judiciaire, selon lesquelles les membres du réseau préparaient des traversées clandestines par mer en contrepartie de sommes d’argent considérables, a indiqué la cellule de communication et des relations publiques de la direction de la Sûreté de wilaya. Les services de police ont intensifié les investigations sur le terrain et procédé à la surveillance des activités criminelles du réseau, parvenant à identifier ses membres, et après l’accomplissement de l’ensemble des procédures légales, quatre individus, dont les organisateurs des traversées, ont été arrêtés. Lors de l’opération, une somme d’argent de 210.000 DA, ainsi que 260 euros, des téléphones mobiles et des passeports ont été saisis, selon la même source. Une procédure judiciaire a été engagée contre les membres du réseau, qui ont été présentés devant la justice pour trafic de migrants au sein d’une organisation criminelle transnationale et pour avoir organisé une sortie illégale d’un certain nombre de personnes du territoire national, en vue d’obtenir un bénéfice financier, selon la même source.
Un mort suite au renversement d’un appareil de forage près d’Ain Smara (Constantine)
Un jeune homme âgé de 22 ans a trouvé la mort dimanche, suite au renversement d’un appareil de forage, dans la commune d’Ain Smara (Sud-Ouest de Constantine), a-t-on appris auprès de la direction de la Protection civile. L’accident qui s’est produit dans la zone de Sidi Romane relevant de cette commune a causé la mort sur place de cette personne, a précisé la cellule d’information et de communication de ce corps constitué. Le corps sans vie de la victime a été évacué vers la morgue de l’établissement public hospitalier (EPH) Mohamed Boudiaf de la commune d’El Khroub, a-t-on indiqué. Une enquête a été aussitôt ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident.
La Chine annonce la découverte de 65 nouveaux taxons de plantes en 2024
Le Centre chinois de ressources en germoplasme de plantes sauvages de Chine a fait état de 65 découvertes de nouveaux taxons de plantes en 2024, dont 40 nouvelles espèces. Quarante-cinq pour cent des découvertes ont été faites dans la province du Yunnan et la région autonome du Xizang, dans le sud-ouest du pays, a précisé le centre, qui a expliqué qu’il a collecté et préservé certaines de ces espèces, et mènera d’autres recherches sur les techniques de préservation et d’expansion des ressources en germoplasme telles que les taxons rares, dans le but d’améliorer la préservation des ressources génétiques des plantes sauvages en Chine et de soutenir la conservation de la biodiversité du pays. Etabli en 2017, le Centre national de ressources en germoplasme de plantes sauvages a été construit et est géré par l’Institut de botanique de Kunming de l’Académie des sciences de Chine.
Plus d’un enfant sur six vit dans des zones de conflit dans le monde
Plus d’un enfant sur six vit dans des zones de conflit, exposé à des violations graves telles que le recrutement forcé, les attaques sur les écoles, les violences sexuelles et la privation d’accès aux soins et à l’éducation, ont alerté des experts des Nations Unies. La présidente du Comité des droits de l’enfant, Ann Marie Skelton, a fait part lundi de son « inquiétude » face aux conflits au Moyen-Orient et en Afrique, soulignant les pertes humaines « importantes », notamment parmi les enfants à Ghaza, et les violences au Soudan et en République démocratique du Congo (RDC). Selon Ann Marie Skelton qui s’exprimait à l’ouverture des travaux de la 98e session du Comité, « le monde a été témoin au cours des derniers mois d’une augmentation continue de la violence à l’encontre des enfants, en particulier dans les zones de conflit ». « Il est important que la communauté internationale redouble d’efforts pour s’attaquer à ce problème », a-t-elle plaidé. Au Moyen-Orient, le conflit s’est aggravé de manière alarmante. Les derniers chiffres officiels font état de plus de 45.000 morts palestiniens à Ghaza, les enfants constituant une part importante des victimes.
Des violations graves à l’encontre des enfants continuent d’être constatées quotidiennement, a déploré Mme Skelton, appelant à « intensifier les efforts pour protéger les enfants et transformer les promesses internationales en mesures concrètes ». Pour l’ONU, il est impératif que les gouvernements honorent leurs engagements au titre de la Convention relative aux droits de l’enfant. La Colombie a accueilli dernièrement une conférence sur l’élimination de la violence à l’encontre des enfants, qui a réuni des représentants de plus de 130 gouvernements, ainsi que de nombreuses organisations de la société civile. La Conférence a abouti à des résultats significatifs : sept pays se sont engagés à adopter une législation interdisant les châtiments corporels dans tous les contextes, ce qui contribuerait à protéger environ 145 millions d’enfants, et près de 50 pays se sont engagés à lancer des initiatives en milieu scolaire pour prévenir la violence à l’encontre des enfants. « Il est impératif que les engagements pris par les Etats soient mis en œuvre », a insisté Mme Skelton, appelant à une « collaboration continue » avec les Etats et la société civile pour créer des environnements nourriciers pour les enfants qui leur permettent de réaliser leur plein potentiel.
