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PR. ABDELHAK LAMIRI LE SUGGÈRE COMME PRIORITÉ AVANT LES POURSUITES JUDICIAIRES : «Il faut récupérer le maximum de richesses dilapidées»

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S’exprimant, hier, sur les ondes de la Radio algérienne, l’économiste Abdelhak Lamiri a déploré la situation économique que traverse notre pays révélant, ainsi que l’Algérie est, aujourd’hui, dans une logique de «désordre économique». En cause ? L’économiste va droit au but pour toucher aux sujets de l’actualité économique, au demeurant liée à la crise politique en cours dans notre pays. Comme par exemple la problématique richesse et des deniers publics chiffonnés par les responsables derrière la corruption et la prédation de l’argent public. Il suggère, en ce sens, la nécessité de récupérer l’argent dilapidé. Ce qui est, pour lui, «plus urgent que les affaires de justice », a-t-il averti. En réponse à la question de savoir si l’on n’est pas en situation qui va en se compliquant avec la chute des réserves de change sous la barre des 80 milliards de dollars, Lamiri déplore et réplique: « Nous sommes déjà en situation compliquée parce qu’on voit que les acteurs de la transition sont divers et les stratégies ne sont pas coordonnés», tout en suggérant qu’il faudrait s’inspirer des transitions «réussies.» S’agissant de la transition politique, l’intervenant y voit fondamentalement l’impératif d’un calme politique au sein duquel il y sera établi un dialogue serein entre les acteurs de la société civile et les décideurs. Plus concrètement, il précise que tous les gens qui ont corrompu le système doivent être certes pénalisés : « Mais il faut aller vers une logique de sagesse ou dépasser l’esprit de prison ou de règlement de comptes et de vengeances», a-t-il affirmé. Ainsi, pour lui, la sagesse est aussi d’instaurer des politiques managériales pour les entreprises en difficulté : «surtout, à l’ombre du marasme politique conjoncturel afin d’aider notre économie de surmonter le cap», a-t-il estimé encore. Dans cet ordre d’idées, il suggère
qu’ «il faut qu’il y ait une politique d’apaisement pour permettre de mettre une stratégie d’investissement, de développement de PME afin que le secteur industriel reprenne ses droits», a-t-il ajouté, tout en soulignant qu’«on peut aller, ce qui n’est pas impossible, vers une stratégie d’émergence.»
Mehdi Isikioune

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