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POUR DÉTOURNEMENT D’UN FONDS DESTINÉ AUX VICTIMES DU TERRORISME : Djamel Ould Abbès condamné à 4 ans de prison ferme

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L’ancien ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, a été condamné, dimanche, par la Cour d’Alger, à quatre ans de prison ferme assortie d’une amende de quatre millions de DA avec confiscation de tous ses biens pour une affaire de corruption liée, notamment, à la dilapidation et au détournement de deniers publics. L’ancien patron du FLN est poursuivi pour le détournement d’une importante somme d’argent issue des bénéfices d’un fonds d’aide aux victimes du terrorisme qu’il a détourné au profit d’une association qu’il dirigeait. Le dossier d’accusation fait référence à des actes de « dilapidation de deniers publics», « d’abus de fonction », de « blanchiment d’argent » et de « défaut de déclaration de biens». Parmi les dossiers les plus importants présentés dans le cadre de cette affaire, figure le détournement d’intérêts bancaires d’un montant de 45 000 USD issus d’aides financières octroyées par le Koweït et l’Arabie saoudite en 2000 pour la construction de logements au profit des victimes de la décennie noire, par leur transfert à partir du compte du ministère de la Solidarité vers le compte d’une association médicale dont il était le président. Pour rappel, Djamel Ould Abbès a été condamné le 10 août dernier, par le tribunal de première instance de Sidi M’hamed à Alger, à une peine de 3 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars. Le tribunal a également condamné Ould Abbès à verser 2 millions DA d’indemnités aux deux parties civiles (le ministère de la Solidarité et le Trésor public).

Corruption : des anciens PM, de nouveau, appelés à la barre
Toujours dans le cadre des affaires liées à la justice, le procès des trois anciens Premiers ministres, à savoir Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal et Noureddine Bedoui, des ministres ainsi que plusieurs anciens walis, poursuivis pour des affaires de corruption liées à la réalisation de projets de façon contraire à la loi et à la législation en vigueur, s’est ouvert, hier, devant le pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed, après un report d’une semaine. Les deux premiers hauts responsables sont poursuivis en leur qualité d’anciens Premiers ministres, et présidents du comité de participation de l’Etat, tandis que Noureddine Bedoui, qui sera jugé pour la première fois, est poursuivi en sa qualité d’ancien wali de Constantine. Les autres ministres poursuivis, sont Amar Ghoul, Imane-Houda Feraoun, Abdeslam Bouchouareb (en fuite à l’étranger), Abdelhamid Temmar, Hocine Necib, Arezki Mohamed, Mohamed Loukal ainsi que les deux anciens walis, Abdelkader Zoukh et Hocine Wadhah. Ils sont tous poursuivis pour octroi d’indus privilèges, dilapidation d’argent public,  et abus d’influences dans des affaires liées à la réalisation de nombreux projets dont celui des installations annexes du barrage de Béni Haroun, confié à la société « KouGC » des frères Kouninef, pour une enveloppe financière de 1 280 milliards de centimes et le contrat liant Algérie télécom à la Sarl Mobilink des frères Kouninef, ayant causé d’énormes pertes à Algérie télécom.
À rappeler que Bedoui est placé en détention préventive dans une affaire de corruption liée à la manifestation panarabe « Constantine, capitale de la culture arabe », alors qu’il était wali de cette wilaya.
Brahim Oubellil

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