Accueil ACTUALITÉ PLAN D’ACTION DE L’EXÉCUTIF : Sévère réquisitoire du RCD

PLAN D’ACTION DE L’EXÉCUTIF : Sévère réquisitoire du RCD

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Après l’approbation parlementaire du plan d’action du gouvernement, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a émis des critiques sévères en qualifiant la feuille de route de l’Exécutif Djerad «d’un programme qui aligne et compile des slogans populistes», plaidant pour «une alternative politique» qui réunit les conditions de l’expression de la souveraineté populaire.
En effet, dans son communiqué, le RCD a critiqué le plan d’action du gouvernement présenté par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, devant l’Assemblée populaire nationale (APN), indiquant que c’est un «programme qui aligne et compile des slogans populistes». Le RCD dit à ce propos que «le programme qu’il a élaboré et présenté à une APN croupion, impute la faillite du système politique algérien à une simple «mainmise de forces occultes extraconstitutionnelles sur les leviers de la décision politique».
C’est ainsi que la solution à la crise politique est réduite «à donner un quitus» à un gouvernement, de surcroît illégitime, pour revoir, d’une manière profonde, l’ensemble du dispositif d’organisation des élections », tance le RCD. «Ce programme aligne et compile des slogans populistes comme le fameux «l’homme qu’il faut à la place qu’il faut» des années 1970 (l’accès aux fonctions de responsabilités sera désormais tributaire de la qualification et du mérite!) ou alors sur des lieux communs dans les domaines de l’Industrie, l’Agriculture ou le secteur du Tourisme que le gouvernement pense faire revivre par la formule éculée de «la facilitation des procédures de l’obtention des visas au profit des touristes étrangers», écrit le parti dirigé par Mohcine Belabbas. Et au même parti, membre des forces du Pacte de l’alternative démocratique (PAD), de réprimander davantage. «Passe sur le foisonnement de dispositifs de luttes contre la corruption alors que la pierre angulaire de la traque de cette autre «constante nationale» réside dans l’indépendance de la justice», critique-t-il, lorsqu’encore le parti considère que «seule une alternative politique qui réunit les conditions de l’expression de la souveraineté populaire quant au choix de la nature des institutions à mettre en place pour concrétiser un nouveau départ pour le pays, constitue une réponse viable aux revendications du peuple algérien».
Sarah Oubraham

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