L’Algérie, qui mène de profondes réformes pour aborder le développement économique et social au profit de sa population, commence d’ores et déjà à en récolter les fruits. Quoique les résultats des efforts fournis en ce sens soient davantage ressentis dans le moyen et long termes, les derniers indicateurs de performance de notre pays en matière de développement sont à saluer. Pour preuve, le récent classement établi par le site panafricain spécialisé, « Africa business insider » qui place l’Algérie à la première position au Maghreb et à la troisième position dans le continent. Basé sur l’Indice de développement humain (IDH) des Nations unies, qui est un outil universel utilisé pour mesurer le statut de développement des pays, ce classement renferme le top 10 des pays africains les plus développés en 2022. Avec un IDH de 0,748, notre pays se retrouvé dans le cercle très fermé des nations où le développement n’est pas passé inaperçu auprès des organismes spécialisés internationaux. L’Algérie est toute juste derrière les Seychelles (deuxième avec un IDH de 0,796) et les Iles Maurice (0.804) en Afrique, alors qu’elle s’adjuge la première position au Maghreb devant la Tunisie (quatrième), la Libye (sixième) et le Maroc qui arrive au bac de ce classement (dixième). Selon « Africa business insider », pour qu’un pays soit classé comme « développé », il doit répondre à certaines normes et posséder des caractéristiques spécifiques et nécessaires. La principale de ces caractéristiques, explique cet organisme dans un rapport publié sur son site web, est « la disponibilité d’équipements modernes tels que de bonnes routes, des logements, une électricité stable, des infrastructures de télécommunication, des hôpitaux, etc. » Pour d’autres critères, ils mesurent également « le fonctionnement et la stabilité du gouvernement, la disponibilité de bons emplois, l’accessibilité aux services de santé et sociaux, la liberté individuelle, l’efficacité des systèmes éducatifs, etc. » Il convient de souligner que selon le Programme des Nations unies pour le développement, « l’IDH a été créé pour souligner que les personnes et leurs capacités doivent être le critère ultime pour évaluer le développement d’un pays, et non la seule croissance économique ». Et parmi les indicateurs suivis par l’IDH figurent : l’espérance de vie, le taux d’alphabétisation des adultes, l’accès à Internet et l’inégalité des revenus. Ces indicateurs sont toujours dans l’ordre suivant : 0,00 et 1,00. Les pays qui obtiennent un score très bas sur ces indicateurs (c’est-à-dire 0-0,55) ont un faible ratio de développement humain. Ceux qui obtiennent un score compris entre 0,55 et 0,70 sont des pays à développement humain moyen. Enfin, ceux dont les scores se situent entre 0,70 et 0,80 sont dits avoir un taux de développement humain élevé. Pendant ce temps, les pays ayant des ratios de développement humain élevés obtiennent un score compris entre 0,80 et 1,0.
R. E.
