Le Salon international du transport et de la logistique (Logistical 2019), qui se tient, depuis, hier, jusqu’au 21 novembre courant, à la SAFEX, Alger, se veut une opportunité aux professionnels et acteurs du secteur, pour échanger et débattre sur les voies à emprunter à même d’améliorer le transport des marchandises, au niveau local et extérieur.
Inauguré, hier, par les secrétaires généraux des ministères des Travaux publics et des Transports et celui du Commerce, ces derniers ont appelé les différents exposants «à faciliter l’acte d’exporter à travers l’apport des différents modes de transport de marchandises et de logistique». À ce titre, ils ont insisté auprès des représentants des sociétés de transports routier, maritime et ferroviaire ainsi que des autres opérateurs concernés à agir pour contribuer dans la promotion des exportations du pays à travers, notamment « la réduction des coûts et des délais à l’export dans un cadre concurrentiel». Plusieurs activités et métiers ayant trait à cette activité, dans la vie économique sont représentés à l’instar des transports de marchandises (maritime, aérien, ferroviaire, routier), les auxiliaires de transport (agents maritimes, agents consignataires, commissaires en douane) ainsi que les métiers de logistique à la réduction des coûts d’acheminement des marchandises. Le secteur du transport des marchandises, par définition est un maillon indispensable de la chaîne logistique, assurant la liaison entre les différents niveaux du système logistique, de l’approvisionnement à la distribution des marchandises, suivant le mode maritime, ferroviaire, aérien ou encore routier. La logistique, concernant le transport des marchandises en Algérie « demeure faible » selon les professionnels et acteurs du secteur, alors que la part des compagnies algériennes dans le marché du transport de marchandises «est modeste». «Le pavillon national couvre seulement 3% des opérations d’importation du pays» nous ont déclaré, hier, les organisateurs indiquant que notre pays, «possède des infrastructures et des réseaux de transport importants» mais qui «restent à perfectionner», notamment par une bonne gestion. Les secteurs d’activité concernés par le salon sont, le transport de marchandises et auxiliaires de transport et les métiers logistiques, administration et pouvoirs publics, services professionnels liés aux métiers des transports et de la logistique, infrastructures spécifiques à la logistique. De ce fait, le transport des marchandises joue un rôle décisif dans l’instauration de la dynamique économique, l’amplification des échanges commerciaux et donc l’augmentation du taux de croissance. En Algérie, le secteur du transport des marchandises connaît une grande évolution eu égard au nombre de projets réalisés ou en cours de réalisation. Le réseau, a-t-on indiqué, est constitué principalement de 4 000 Km de voie ferrée, 120 000 Km de réseau routier et de 19 ports, quatre aérodromes, en deça des capacités du pays, en potentiel humain et matériel, en plus de l’étendue de l’espace géographique du pays. En dépit de toute cette dynamique dans le secteur du transport des marchandises, l’Algérie se place au 157e rang, dans le classement des 190 économies, sur la facilité du commerce frontalier, indique le rapport Doing Business 2019 de la Banque mondiale. Ce salon LOGISTICAL vise, en fin de compte, «à améliorer et à développer la chaîne logistique des entreprises algériennes dans leurs opérations à l’international ainsi qu’au plan local et à contribuer» selon ses organisateurs. En marge de ce salon il y a eu la signature de deux conventions entre la société Algérie Terminal Conteneurs(ALTERCO) et la société des dattes GREEN PALM et une autre entre la compagnie aérienne Turkish Airlines et la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI).
Abdenour Alia