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OUVERTURE, DEMAIN À LA SAFEX, DE LA 18E ÉDITION DU SIEE POLLUTEC : Gestion durable de l’eau, un défi majeur

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Le Palais des expositions d’Alger accueillera du 16 au 18 mai en cours la 18ème édition du Salon international des équipements, des technologies et des services de l’eau « SIEE Pollutec 2023 ». L’occasion de redécouvrir un secteur vital en pleine expansion.

Un événement auquel participeront de nombreuses entreprises étrangères, issues de 12 pays différents, dont 60% de sociétés algériennes. Cette année, les participants traiteront de divers sujets, notamment ceux en lien avec les thèmes phares du marché de l’eau, le dessalement de l’eau de mer et l’épuration des eaux usées et leur réutilisation, entre autres. L’opportunité sera ainsi donnée aux acteurs algériens du secteur et leaders du marché de l’eau, entre institutions et experts, de redéfinir les orientations de la politique nationale de l’eau, ainsi que le développement des mécanismes de suivi de sa mise en œuvre. Ce Salon sera également l’occasion de découvrir les grandes réalisations du secteur et ses perspectives, dans le sillage des efforts déjà déployés par les pouvoirs publics, en matière  d’économie, de bonne gestion et de rentabilité de l’eau. L’Algérie consomme tous secteurs confondus environ 17 milliards de mètres cubes d’eau par an, alors que ses besoins dépassent les 20 milliards de mètres cubes. Et en raison de la rareté persistante des pluies au cours de la dernière décennie, les autorités algériennes ont donc engagé une course contre la montre pour assurer la sécurité hydrique du pays. À ce titre, il y a lieu de noter que de 2001 à 2016, les investissements de l’Algérie dans le secteur de l’irrigation et des ressources en eau avaient atteint 23 milliards de dollars, pour la construction de barrages et d’usines de filtration d’eau de mer et d’eaux usées. Un secteur que l’État se doit de maîtriser d’une main de maître, et de placer au centre de ses intérêts et ses stratégies gouvernementales. Un enjeu qui relève donc, non seulement de la responsabilité des autorités du pays, mais aussi des membres de la société et des acteurs économiques concernés, pour parvenir à un développement durable et trouver des solutions adaptées aux problèmes rencontrés dans le secteur de l’eau, eu égard à la sécheresse et les changements climatiques dont souffre toute la planète.
En conséquent, et disposant d’une importante réserve en eau, suffisante pour répondre aux besoins fondamentaux du citoyen, en plus des besoins des secteurs agricole et industriel, l’Algérie s’est penchée depuis plusieurs années sur les mécanismes et techniques à adopter, afin de préserver cette ressource plus qu’inestimable. En termes d’infrastructures, l’Algérie compte déjà 14 stations de dessalement d’eau de mer avec une capacité de production de 2,11 millions de mètres cubes par jour, et verra ce nombre  atteindre 19 d’ici 2024. L’Algérie compte également 80 barrages, dont 5 en cours de construction, ainsi que 220 stations réparties sur tout le pays pour le traitement des eaux usées, mettant ainsi en avant cette stratégie nationale de l’eau (2021-2030) qui vise bel et bien à répondre aux besoins des Algériens en eau potable. Par ailleurs, une autre grande opportunité s’offre à l’Algérie, c’est l’utilisation optimale des 30 mille milliards de mètres cubes d’eau stockés dans les grands aquifères. L’Algérie dispose ainsi de réelles capacités pour surmonter la crise de l’eau, à condition qu’une politique efficace soit élaborée d’ici 2030, ce qui lui permettra d’exploiter de manière optimale ses ressources en eau au Nord et au Sud, et de fournir de l’eau à tous les Algériens facilement, en quantité et en qualité.
Hamid Si Ahmed

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