Accueil MONDE Obama et Xi pour une réponse forte face aux « provocations » de Pyongyang

Obama et Xi pour une réponse forte face aux « provocations » de Pyongyang

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Le président américain Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping ont souligné vendredi la nécessité d’une réponse « forte » face aux « provocations » de la Corée du Nord, selon la Maison Blanche.
Lors d’un entretien téléphonique visant à « coordonner les efforts » pour répondre à l’essai nucléaire du 6 janvier, les deux dirigeants ont réaffirmé qu’ils étaient favorables à une « dénucléarisation de la péninsule coréenne ». Ils ont insisté sur « l’importance d’une réponse internationale forte et unie aux provocations de la Corée du Nord, en particulier à travers une résolution significative du Conseil de sécurité de l’ONU ». L’exécutif américain n’a cependant donné aucune précision sur les contours possibles de cette résolution. Pékin a fait pression par le passé pour limiter la portée des sanctions. De son côté, la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, qui s’est également entretenue par téléphone avec Xi Jinping, a appelé Pékin à coopérer « activement » pour adopter une résolution « forte et efficace qui force la Corée du Nord à changer d’attitude ». Le régime le plus fermé au monde a averti mardi de son intention de lancer prochainement une fusée transportant un satellite. La Corée du Nord assure que son programme spatial a des visées purement scientifiques, mais les Etats-Unis et leurs alliés y voient une couverture pour son programme de développement de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).
Cette annonce constitue une surenchère de Pyongyang face à la communauté internationale, qui tente de durcir les sanctions contre le régime le plus isolé au monde. Un test de missile balistique représenterait « un nouvel acte déstabilisateur et provocateur », ont souligné MM. Obama et Xi. Le 6 janvier, Pyongyang avait claironné avoir testé avec succès une bombe à hydrogène. Si cette annonce a été accueillie avec beaucoup de scepticisme par les experts internationaux, cette explosion n’en a pas moins constitué le quatrième essai nucléaire du régime.
Le Conseil de sécurité avait réagi en promettant dans une déclaration adoptée à l’unanimité de ses 15 membres — dont la Chine, principal allié diplomatique de Pyongyang — d’alourdir l’arsenal de mesures de rétorsion contre Pyongyang. L’entêtement nucléaire nord-coréen semble contrarier la Chine. Mais Pékin ne goûte guère l’idée que le renversement de Kim Jong-Un permette l’avènement, à sa frontière, d’une Corée réunifiée alignée sur les Etats-Unis.

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