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Naâma : Des projets pour impulser le développement des zones d’ombre

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La concrétisation du programme de développement des zones d’ombre de la wilaya de Nâama a contribué à impulser une nouvelle dynamique dans ces régions en vue de leur désenclavement et pour l’exploitation de leurs potentialités économiques, affirment les services de la wilaya.

La réhabilitation des zones d’ombre au cours des années 2020 et 2021 et le déblocage des enveloppes financières qui ont dépassé les trois milliards de DA, ont contribué à combler les lacunes et les déséquilibres de développement et à remédier à la fragilité de la structure économique au niveau de 73 zones habitées par environ 41 000 âmes. Plusieurs actions ayant un impact effectif et direct sur les conditions de vie des populations des zones d’ombre ont été réalisées au cours de cette année 2021. Il s’agit entre autres, de réseaux d’assainissement, d’aménagement urbain, la pose de l’éclairage public en LED, l’aménagement et l’extension des salles de soins. Une enveloppe financière de plus de 550 millions DA a été allouée pour financer plus de 60 projets de développement. Les projets ont touché des villages et quartiers classés zones d’ombre à travers les 12 communes que compte la wilaya ainsi qu’à travers la région steppique. Au cours de l’année scolaire, deux groupes scolaires ont été rouverts après une période de fermeture de deux décennies dans les villages de Leghouiba, relevant de la commune de Moghrar et Hassi Defla (Sfisifa), en plus de la réalisation de 35 classes d’extension, de six nouvelles cantines pour fournir des repas chauds aux enfants des nomades, selon la direction locale de l’éducation. Durant la même période, ces zones ont été renforcées par 21 nouveaux bus du transport scolaire et l’ouverture d’une classe numérique au village de Belhanadjir (commune de Ain Sefra) dans le cadre de la modernisation du secteur de l’éducation où 127 élèves poursuivent leur scolarité en utilisant des moyens numériques modernes.

Des actions au profit des éleveurs
Par ailleurs, et pour réduire les coûts supportés par les éleveurs face à la dégradation du couvert pastoral et d’assurer la commercialisation de leur cheptel, plus de 40 éleveurs d’ovins ont adhéré à une convention tripartite avec la société algérienne des viandes rouges en échange de la fourniture de fourrages subventionnés. Au niveau de la DSA, on précise que les éleveurs continuent d’adhérer à cet accord tripartite, qui associe l’Algérienne des viandes rouges, l’ONAB et la Fédération nationale des éleveurs, compte tenu des avantages dont ils bénéficient comme les facilités dans la vente des bétails et l’approvisionnement en quantités d’aliments nécessaires au prix de 2 600 dinars le quintal.
Environ 120 000 quintaux d’orge subventionnés ont été distribués aux éleveurs de ces zones afin de nourrir les bétails, compte tenu de la rareté des pâturages et de la dégradation du couvert végétal au niveau de la plupart des zones pastorales, en raison de la sécheresse et du manque de pluviométrie. Pour faire face à cette situation, plusieurs zones d’ombre ont été soutenues avec l’équipement des puits et la réhabilitation de sources d’eau. Pour faciliter l’acquisition de l’aliment de bétail, quatre unités de la CCLS et une autre de l’ONAB ont été récemment ouvertes dans des sites isolés. Par ailleurs, les zones d’ombre de la wilaya ont bénéficié d’un important programme de raccordement des exploitations agricoles au réseau électrique (2020/2024). Ainsi, en 2021, 198 exploitations agricoles situées dans des régions classées zones d’ombre ont été raccordées, en plus de la mise en œuvre des travaux d’un autre programme portant réalisation de 304 km de réseaux pour relier 276 exploitations agricoles pour un montant de plus de 804 millions DA. Il est prévu pour l’année 2022, le raccordement de 539 exploitations agricoles au réseau électrique pour développer l’irrigation agricole, réduire les charges financières des agriculteurs, améliorer le rendement et élargir la mise en valeur de surfaces supplémentaires. d’autre part, et dans le cadre des efforts d’exploitation des ressources économiques locales et d’accompagnement des porteurs de projets, l’antenne de l’Agence nationale d’appui et de développement à l’entrepreneuriat et l’Agence de Développement social ont contribué au financement de plus de 40 projets, signale-t-on au niveau des deux organismes.
Ces projets concernent l’exploitation des produits animaliers tels que la viande, le lait, le fromage ainsi que l’artisanat, la prise en charge de projets de femmes rurales. L’accent est également mis sur les actions de sensibilisation et d’information organisées par les agences d’appui à l’emploi et à l’entrepreneuriat pour faciliter le lancement de mini-investissements réalisés par les porteurs d’idées , les diplômés universitaires et les diplômés des centres de formation professionnelle de ces régions. Et pour lutter contre les menaces de la désertification dans les steppes et les pâturages de la wilaya, plusieurs activités ont été relancées pour renforcer les bandes du boisement forestier et la plantation de pâturages et régénérer le couvert végétal des zones steppiques dégradées. Ces programmes ont permis en 2021, le boisement, l’entretien et l’extension du barrage vert sur une superficie de 136 has, en plus de la création de plus 1 000 has de réserves de pâturage gardées, de l’aménagement de 25 km de pistes pastorales, la distribution de 127 plaques photovoltaïques aux populations nomades, la lutte contre l’érosion du sol avec la réalisation de 2 196 m3 de corrections torrentielles, selon le dernier bilan de la conservation des forets.

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