Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation sur ses dangers, le monoxyde de carbone continue de tuer, notamment en cette période de grand froid. Vendredi, une personne, un sexagénaire, est décédée par asphyxie au monoxyde de carbone émanant d’un chauffe-bain installé dans une habitation du quartier de Haï Es-seddikia ex-Gambetta, à Oran, a-t-on appris de la cellule de communication de la direction de wilaya de la Protection civile.
Au cours de la même intervention des agents, une femme âgée de 41 ans, incommodée par le gaz tueur a été sauvée d’une mort certaine. Au cours de la même journée, les agents de la Protection civile ont sauvé deux personnes asphyxiées par les émanations de CO, d’un chauffe-bain dans un logement à la rue Benzerdjeb secteur urbain Sidi El-Bachir ex-Plateau Saint-Michel dans le centre-ville. Il s’agit d’une femme de 44 ans et un enfant âgé tout juste d’une année. Les services de la Protection civile ont transporté les personnes asphyxiées vers l’hôpital après leur avoir prodigué les premiers soins sur place et déposé le corps de la victime à la morgue de l’hôpital d’Oran. Les asphyxies au monoxyde de carbone sont fréquentes notamment en période de grand froid. Ils sont en général la conséquence du non-respect des conditions d’utilisation et de sécurité des appareils à gaz. La Protection civile a encore une fois lancé un appel de vigilance. Deux précautions sont à prendre pour échapper à ce danger : l’installation et la réparation des équipements par des agents professionnels agréés par les services compétents. Les installations de gaz ne peuvent être mises en service que si elles ne comportent. Elles doivent être obligatoirement contrôlées et vérifiées par des spécialistes homologués par la Sonelgaz. Notons qu’à Oran, chaque année, les appareils et les installations défectueuses sont responsables de plusieurs accidents domestiques et font une moyenne de 50 à 60 victimes parmi elles des décès malheureusement.
Slimane B.