La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a effectué, mardi dernier, une visite d’inspection et de travail dans la wilaya de Mila. AAprès avoir donné le coup d’envoi de l’examen national de fin du cycle primaire, à partir de l’école primaire Ahmed-Hamla au chef-lieu de wilaya, la ministre a indiqué que la 2e session de cet examen est supprimée, et que la 1re session sera transformée l’année prochaine en test national qui servira de moyen d’évaluation et de remédiation des acquis en matière de compétences de base. À l’ancienne école Mecheri-Mekki, Nouria Benghebrit a souligné la nécessité de la généralisation du préscolaire à travers le territoire national (la scolarisation à l’âge de 5 ans), selon les finalités de l’Unicef et l’Unesco, qui se basent essentiellement sur des activités ludiques. À Tiberguent, la ministre s’est enquise de la réalisation d’un nouveau lycée de 800/200 de capacité qui épargnera aux potaches de la commune les aléas du déplacement vers Ferdjioua et Rouached, dès sa mise en fonction, à partir de la prochaine saison scolaire. À ce propos, le directeur local de l’Éducation, Mohamed El-Wafi, a avancé que pas moins de 8 lycées sont en cours de réalisation à travers la wilaya. Ce qui portera le taux d’occupation par classe à moins de 31 élèves dans le cycle secondaire, à 28 dans le cycle moyen et à moins de 26 écoliers par classe dans le cycle primaire, selon le même responsable. Dans sa visite au Technicum de Ferdjioua, à l’ouest de Mila, la ministre a fait montre d’un préalable accord à la proposition du wali de Mila pour l’ouverture d’un institut national de formation des cadres de l’éducation au sein de cet établissement désaffecté. Par ailleurs, elle s’est enquise de près de l’état d’un matériel de l’enseignement technique inexploité depuis 2006. « Une commission nationale d’enquête sera mise en place promptement afin de recenser ces équipements qui seront exploités par la formation professionnelle dans le cadre de la coopération entre les deux départements », a-t-elle précisé. Et d’ajouter qu’il faudrait demander l’aide des professeurs de l’enseignement technique pour pouvoir réinvestir ces équipements comme supports pédagogiques. Dans la commune de Boussalah, Benghebrit a inauguré le lycée Youcef-Boudjana, d’une capacité de 800 places, et présidé à Ferdjioua la cérémonie de baptisation d’un lycée de 1 000 places du nom du défunt moudjahid Ahmed Lechehab. En réponse aux questions des représentants de la presse, Nouria Benghebrit a précisé que problématiques et dysfonctionnements affectant le secteur ne peut se faire que via une dynamique de changement à travers la revision des programmes et la qualité du manuel scolaire. «Il faudrait qu’il y ait un projet pour motiver et améliorer l’opération», a-t-elle avancé.
A. Ferkhi