Sarah Hadj Messaoud est une jeune poétesse pleine de talent, qui vient d’éditer un recueil composé de 81 beaux poèmes intitulé « Mes mots sur les maux ». Née une nuit de juillet en 1994 à Tizi-Ouzou, sur les montagnes de Kabylie, Sarah Hadj Messaoud est née aussi avec l’amour des mots dans l’âme, et les enzymes et les molécules, sur lesquelles elle étudie nuit et jour aujourd’hui en biologie, n’ont pas altéré cet amour pour les mots. Voilà que son rêve vient de fleurir, ce rêve d’enfant qu’elle a poursuivi, qu’elle a chassé et qu’elle a enfin rattrapé. Parmi ses poèmes, il faut citer « Un monde sans haine » qui reflète l’idée qu’il n’ y a pas mieux dans ce monde, que de vivre ensemble en bonne harmonie, dans la cohésion sociale, la quiétude, cette paix éternelle tant désirée, tout en bannissant ces guerres fratricides et ces conflits qui perturbent la sérénité des gens et qui génèrent la haine entre les populations. Aboutir à une paix durable où les armes n’auront plus droit d’exister et feront partie de l’imaginaire. L’auteure, envoûtante, nous emmène dans un univers paradisiaque afin de savourer la paix éternelle. Bien sûr, tout cela n’est qu’une utopie. Un rêve qui ne se réalisera jamais.
Dans son deuxième poème, « L’Ange et le démon », l’auteure décrit un monde absurde qui se contredit. Dans ce cas, il faut accepter ou refuser les raisonnements donnés par les uns et les autres. Accepter ou refuser ces contradictions qui nous mettent dans l’embarras et qui nous laissent indécis. Des divergences dans les propos avancés, faux arguments ou raisonnements fallacieux, que ce soit de nature sociale, religieuse ou autre. L’auteure a émis une réflexion sur ces contradictions dans les sentiments, les jugements, les pensées, les principes qui semblent n’être que le miroir déformant qui ne reflète pas la réalité.
Sarah Hadj Messaoud, cette jeune poétesse talentueuse qui excelle dans l’écriture poétique doit être encouragée pour continuer davantage à éditer d’autres recueils de poèmes pouvant atteindre même le sublime.
L. A.
