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Médéa : la sûreté de wilaya célèbre la Journée mondiale des droits de l’enfant

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La Journée mondiale des droits de l’enfant, correspondant au 20 Novembre de chaque année, a été célébrée par la sûreté de wilaya de Médéa qui a tracé un programme pour cette occasion. La sûreté de wilaya a organisé un séminaire sur le rôle de la police dans la protection des enfants au centre de loisir scientifique de Médéa, des journées portes ouvertes sur les différentes activités de la brigade des mineurs ont été organisées en parallèle au sein des établissements scolaires pour sensibiliser les élèves sur le rôle primordial de la police. Ces dernières se tiennent depuis hier au niveau du hall du centre. Les visiteurs ont pu avoir accès à des statistiques ainsi qu’à des expositions. Dans le cadre de la célébration du même événement, la sûreté de wilaya a prévu une visite au centre des enfants assistés et aux enfants hospitalisés. Aussi, des conférences ont été au menu et elles ont été animées par des psychologues du corps de la police. L’enfant, dispensé de l’apport contributif à la cagnotte familiale, s’est soudain trouvé contraint à son corps défendant, de faire face avec le groupe aux besoins nutritionnels de celui-ci. C’est ainsi que même scolarisé il était confronté à une vacation pour vendre à la place du père, qui n’osait pas souvent afficher sa déchéance, soit du pain maison ou tout autre produit de fabrication domestique. Entretemps, il a diversifié son comptoir. La table de vendeur de cigarettes, de lointain souvenir, est devenue par la force de l’habitude un commerce courant qui fait désormais partie du paysage. A propos de l’enfance assistée, il semble bien que dès son placement en famille d’accueil, celle-ci ne fait l’objet d’aucun suivi de la part des structures compétentes. S’il est tout aussi vrai que des associations développent un travail méritoire pour lequel il faut applaudir, il demeure néanmoins qu’elles n’ont malheureusement pas de profondeurs territoriales. Cet état de fait est exacerbé par le sous-équipement en structures d’accueil idoines à même de fédérer les efforts louables de profanes en la matière. La parité des sexes, garçonnets et fillettes, est à peine en faveur des premiers. L’acheteur potentiel que nous sommes s’est-il posé la question un jour de savoir pourquoi ces enfants sont là ? A-t-il au moins du respect pour ces précoces adultes mûris par l’adversité ? Ce phénomène est à l’image d’une société qui se recherche. Les causes historiques sont connues et cernées, les turbulences sanglantes qu’a connues le pays sont pour beaucoup dans cette transition sociale. La criminalité infantile est, selon la cellule de communication, un facteur nouveau dans les déviances urbaines. La Toile à travers les cybercafés est pour beaucoup dans la genèse de cette criminalité. Il est fait appel à une rigoureuse réglementation pour encadrer les secteurs des TIC (Technologies de l’information et de la communication). La cybercriminalité participe aussi bien au harcèlement sexuel qu’aux rapts d’enfants. La téléphonie mobile est devenue un moyen de chantage et de racket pour l’enfance en danger moral. Auteur et victime à la fois, l’enfant vit la décrépitude de la cellule familiale .Si les droits à la santé, à l’éducation, aux loisirs sont par le principe assurés par l’État, le droit au respect qu’on élude souvent quand on a affaire à l’enfant, doit être en bonne place dans les rapports de voisinage.
Zarouat M.

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