Douze individus dont dix hommes et deux femmes, mis en cause dans l’importation de drogue provenant du Maroc et de l’Espagne, ont été arrêtés, mis en examen puis écroués par un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Meaux en région île de France, ont indiqué des médias français.
Tout a commencé après des renseignements anonymes à l’automne 2023, désignant un habitant de Coulommiers comme étant un trafiquant de drogue d’envergure. Grâce aux moyens techniques mis en œuvre (écoutes téléphoniques, géolocalisations de lignes, sonorisations de voitures, surveillances physiques), les enquêteurs de la SCT (Section de la criminalité territoriale, ex-Sûreté départementale) dans la région de Coulommiers, ont réussi à identifier les complices de cet individu, ainsi que quatre nourrices qui gardaient à domicile la drogue, importée depuis l’Espagne et le Maroc, indique le quotidien Le Parisien. Le 17 juin dernier, un autre service de police dans les Pyrénées-Orientales a interpellé, lors d’un go fast, l’un des trafiquants et saisi pas moins de 578 kg de cannabis. L’homme a été écroué à l’issue de sa garde à vue. Le 24 juin, les enquêteurs de la SCT – accompagnés de renforts de police – ont arrêté dix hommes et deux femmes, âgés de 21 à 60 ans.
Ces interpellations ont eu lieu dans leurs domiciles. Les perquisitions effectuées dans les caches ont permis la saisie de 465 g de résine de cannabis, 55 g d’herbe, 4 g de cocaïne, 4 cachets d’ecstasy, ainsi que 31 600 euros en liquide. Après leur arrestation, ces douze suspects ont été placés en garde à vue, mis en examen pour trafic de stupéfiants, avant d’être placés en détention provisoire en fin de semaine dernière par un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Meaux. Ce n’est pas la première fois que des réseaux marocains activant en Europe sont démantelés.
Les enquêtes réalisées par les différentes polices d’Europe et même par des sections Europol ont toutes conclu à l’implication du Makhzen dans la « Narco-war » qu’il mène pour exercer un chantage visant à gagner des soutiens à ses visées expansionnistes. Il faut rappeler, dans ce cadre, que la majorité des individus arrêtés en Europe occidentale, ont tous révélé une proximité avec le makhzen, les services de Direction générale des études et de la documentation (DGED-services secrets et de renseignements), et même avec la famille royale. Aujourd’hui, la collusion des réseaux marocains avec les cartels sud-américains de production de cocaïne et d’héroïne est établie. Le curieux dans cette histoire est que le Maroc a été élu au mois de mai 2023 à la présidence de l’organisme onusien de contrôle de stupéfiants (Organe international de contrôle de stupéfiants -OICS). C’est une véritable insulte à la logique et une façon de confier la garde du plus précieux des objets au plus roublard des voleurs.
Le Maroc, qui partage le podium des producteurs de cannabis avec l‘Afghanistan et la Colombie est en train de jouer à un sale jeu en mettant la santé publique mondiale en danger. Toutes les preuves attestent d’une collusion entre le Makhzen, la famille royale et les producteurs de cannabis qui jouissent d’une impunité et même d’une protection pour le convoyage de leur production et surtout son introduction dans les marchés européens. D’ailleurs, dans certains Parlements européens, certains députés n’hésitent plus à interpeller les gouvernements de leurs pays sur leur silence devant les méfaits occasionnés par la diplomatie marocaine de caniveau aux intérêts de leurs pays et leurs jeunesses.
Slimane B.
