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Maisons de prise en charge des diabétiques, à Alger : Des difficultés pour la réception et le suivi des patients

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Selon le président de l’Association des diabétiques de la wilaya d’Alger, Fayçal Ouhadda, les établissements de santé de proximité spécialisés dans la prise en charge du diabète à Alger, communément appelés « Maisons du diabète», pâtissent de nombre d’insuffisances en termes d’encadrement médical et de moyens de travail, impactant négativement le niveau de prise en charge des patients.

S’exprimant samedi lors d’une campagne de sensibilisation organisée au Jardin d’essai d’El Hamma (Alger), en coordination avec le groupe Saïdal, Ouhadda a mis l’accent sur le décalage, en matière de moyens entre les Maisons du diabète dans la capitale (El Annasser dans la commune de Belouizdad, Sidi M’barek dans la commune d’El-Harrach, et d’autres à Bouzaréah, à Staouéli et Bab El-Oued), pour la prise en charge des malades que ce soit en termes d’encadrement médical et paramédical ou pour les moyens de travail nécessaires à la bonne prise en charge des malades. Faisant état, à ce propos, de l’existence d’une pression sur le centre d’El Annasser, (ex Ruisseau) dans la commune de Belouizdad qui enregistre une affluence importante, Ouhadda a indiqué que les autres Maisons du diabète, notamment celles de Sidi M’barek à El-Harrach, faisaient face à des difficultés pour la réception des malades. Il a appelé, dans ce cadre, à affecter de nouveaux médecins au niveau de ces centres pour remplacer leurs confrères admis en retraite et à renforcer le corps paramédical avec de nouveaux éléments pour prendre en charge les malades qui affluent en nombre important sur ces établissements spécialisés. Soulignant que cette journée de sensibilisation était une aubaine pour rappeler les gens de l’importance du dépistage précoce de la maladie, Ouhadda a appelé le public à la vigilance quant à la qualité des glucomètres commercialisés actuellement en Algérie. Des glucomètres ne répondant pas aux normes internationales sont vendus en Algérie avec l’autorisation du ministère de la Santé, a-t-il mis en garde, précisant que ces appareils donnent de faux résultats aux utilisateurs qu’il a appelés à se rapprocher des spécialistes pour se rassurer de l’efficacité du glucomètre. Il a démenti, dans ce sens, l’existence d’une pénurie de médicaments pour diabétiques, notamment de type 2. De son côté, le directeur commercial du Groupe Saïdal, Youcef Ouakli, a fait savoir que parmi les objectifs de la participation à cette journée de sensibilisation c’est d’attirer l’attention sur les incidences sanitaires et financières de cette maladie silencieuse, en faisant référence aux maladies liées au diabète touchant aux reins, aux yeux, le cœur et les membres inférieurs. Il a révélé, dans ce sens, que le Groupe Saïdal, qui est chargé de la fourniture des médicaments au profit des diabétiques de type 2, lancera d’ici 2020 plusieurs autres combinaisons de médicaments, notamment sous forme de perfusions ou de stylo cartouche.
Ania Nch

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