Le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, Mohamed Ben Ali Kouman, a qualifié « d’exceptionnelle et de pionnière » l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, affirmant que l’Algérie a pu, grâce aux efforts de ses institutions et de ses services de sécurité, vaincre ce phénomène sur tous les niveaux.
Abordant le même sujet, le ministre délégué de l’extérieur du Japon, a relevé, lui aussi, le rôle de première ligne que joue l’Algérie dans la stabilité de la région et de l’Afrique en général. Le diplomate japonais s’est dit, par ailleurs, « ébahi » par la stratégie adoptée par l’Algérie dans la résolution des conflits en Afrique notamment dans la région subsaharienne, tout en exprimant la volonté de son pays à coopérer et d’échanger les expertises dans ce domaine avec l’Algérie. Ce n’est pas la première fois que soient évoqués et salués les efforts de l’Algérie dans sa lutte contre les groupes sanguinaires et son expérience en la matière acquise après des années de sacrifice sur le terrain. Nombreux, d’ailleurs, sont ceux qui estiment que l’Algérie pourrait apporter son expérience pour nettoyer la région du Sahel infectée par les groupes terroristes et autres trafiquants de tout bord. Il convient de rappeler, dans ce sens, le rapport publié début décembre, par l’Institut américain au Moyen-Orient, cité par le site d’information Emirati, « El Aiyn » ou il est souligné, que l’Algérie, de par son influence diplomatique dans la région, sa puissance militaire et sa grande expérience dans la lutte anti-terroriste, pourrait sauver la région sub-saharienne des mains des terroristes et vaincre le terrorisme dans cette partie du continent africain. Cet institut considère ces trois éléments comme étant des armes entre les mains de l’Algérie, et sont des indicateurs importants qui renseignent sur la capacité de l’Algérie, à aider les pays sub-sahariens pour faire face à l’instabilité politique et sécuritaire dans la région, relevant la grande expérience de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et les groupes extrémistes acquise en grande partie durant les années 90. Le rapport a indiqué également que les récentes actions menées par les autorités algériennes pour combattre l’extrémisme au niveau national, ont donné des résultats éclatants en matière de lutte contre les pensées, et les discours extrémistes développés notamment dans les médias, les mosquées et les écoles, estimant que le pays peut partager son expérience anti-terroriste avec les pays sub-sahariens et mener le bateau notamment après le départ de la France de cette région. L’Institut américain interpress, a indiqué, que l’Algérie a réussi à déjouer des complots menés par les groupes terroristes qui tentaient de se redéployer à l’intérieur du pays, et ce, grâce à la vigilance et à l’anticipation des forces de sécurité en plus du rejet par le peuple algérien de toute forme d’extrémise. Durant les années 90 l’Algérie s’est retrouvée toute seule à lutter contre les groupes extrémistes qui semaient alors la terreur à travers le pays. Isolé et soumis à un embargo à cette époque, le pays a pu seul vaincre ces groupes armés grâce à ses services de sécurité et à son peuple qui a rejeté le terrorisme. Ce n’est qu’à partir des attentats de 2001 contre les Etats-Unis que le monde a commencé à se rendre compte de la dangerosité du terrorisme et surtout de sa dimension internationale. Aujourd’hui l’Algérie est devenue une référence internationale en matière de lutte contre ce phénomène grâce à son expérience et son efficacité sur le terrain.
Brahim Oubellil