Le président Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé, ce jeudi, son engagement à poursuivre l’augmentation des salaires des travailleurs et à prendre les mesures nécessaires, l’année prochaine, pour assurer une vie décente aux citoyens. « Nous sommes à la quatrième phase du processus d’augmentation des salaires et nous continuerons à les élever de manière à assurer une vie décente, a-t-il déclaré, soulignant que ce processus doit être accompagné par un contrôle des prix. Tebboune a expliqué, à ce propos, que plusieurs mesures allaient être prises l’année prochaine pour préserver le pouvoir d’achat, maîtriser l’inflation, renforcer la production et contrôler les prix. Affirmant la poursuite de l’augmentation des salaires annuellement jusqu’à ce qu’ils atteignent un seuil particulier, il a rappelé que l’augmentation des salaires et de la valeur du dinar, et la lutte contre la spéculation, constituent un engagement à respecter. « Si la valeur du dinar augmente de 30%, le pouvoir d’achat du citoyen sera renforcé », a-t-il estimé. Le président de la République a également mis en exergue l’impératif de généraliser la numérisation pour pouvoir recenser les familles ayant un seul revenu, soulignant que la numérisation deviendra un jour une réalité et tout sera révélé. Annonçant que l’augmentation des salaires touchera plusieurs catégories, il a indiqué qu’en cas de concrétisation de la numérisation, des chèques seront remis pour permettre au citoyen de vivre dignement. La protection des personnes vulnérables relève de l’équité, a-t-il déclaré.
Emploi garanti pour les diplômés des ENS
Le président Tebboune s’est engagé, par ailleurs, à garantir un emploi à tout diplômé des Ecoles normales supérieures (ENS), soulignant l’intérêt particulier qu’il accorde à l’Education. Il a précisé, dans ce cadre, que l’Ecole, contrairement à l’Université, garantit de facto un poste de travail à ses diplômés. Après avoir rappelé l’intérêt particulier qu’il accorde à l’enseignement, le président de la République a souligné qu’il ne s’agit pas d’un simple emploi, mais de tout un processus d’éducation de générations, s’engageant par la même à améliorer les conditions socioprofessionnelles de l’enseignant qui ne doit pas être considéré comme simple employé. L’avenir des enseignants contractuels (au nombre de 59.987) du secteur de l’Education dont la décision de titularisation a récemment été prise est officiellement tracé, a-t-il rassuré, affirmant qu’il n’a jamais été question de refuser de recruter les diplômés des ENS. Dans ce contexte, le président Tebboune a rappelé la nécessité de parachever dans les plus brefs délais le projet de loi relatif à l’enseignant, pour lui permettre d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions et d’éduquer des générations qui serviront leur pays.
Ania Nch