Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a, lors du Conseil des ministres qu’il a réuni ce dimanche, insisté sur « l’impératif respect des lois de la République et des frontières de la souveraineté nationale ».
Le président de la République, qui s’est adressé dimanche aux membres du Gouvernement, a glissé, dans son allocution, une phrase lourde de sens dans le contexte et l’état actuel des choses. Ainsi, en évoquant les lois de la République, les frontières et la souveraineté nationale, le propos renvoie, sans nul doute, aux raisons qui ont présidé à l’arrestation de Boualem Sansal. En effet, celui qui a vendu son âme au diable en allant jusqu’à s’accoquiner avec les sionistes contre les intérêts supérieurs de la Nation algérienne, s’est rendu coupable de trahison et d’une violation manifeste de la Constitution comme délit. Le plus chéri des milieux de l’extrême droite française et de toute la galaxie pro-sioniste autour a remis en cause les frontières de l’Algérie en épousant insidieusement les thèses du Makhzen. Sansal a franchi toutes les lignes rouges pour celui qui passe le plus clair de son temps à dire le mal de son pays d’origine pour plaire et mériter les honneurs de ses maîtres.
F. G.