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Ligue des champions : Le PSG tient son succès référence contre Manchester City

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Le Paris SG, avec le premier but de Lionel Messi, a battu Manchester City (2-0), mardi en Ligue des champions, une victoire difficile mais fondatrice pour une équipe qui commence à se trouver.

De la solidarité, du spectacle et de l’efficacité: le PSG a réussi une performance à la hauteur de ses énormes ambitions, au cours d’une soirée presque historique. A la 74e minute, la « Pulga » a écrit un nouveau chapitre de sa légende, en inscrivant son premier but sous ses nouvelles couleurs. Tout était beau: sa frappe chirurgicale, la talonnade de Kylian Mbappé pour le servir, et la réaction du public, qui a acclamé son nom, comme aux grandes heures de l’Argentin au FC Barcelone. « J’avais assez hâte de marquer, a reconnu l’idole de Rosario, au micro de Canal+. Petit à petit, je m’adapte et je m’intègre à l’équipe. » Les grands joueurs ont répondu présent lors de ce grand match, où chaque équipe a brillé dans son style: le PSG dans le jeu de contre, et Manchester City avec sa possession et son pressing. Mais les Parisiens ont été les plus réalistes, en ouvrant le score dès leur première occasion, par Idrissa Gueye (8e). Les Anglais ont poussé pour revenir, mais il ont manqué de réussite, lorsque Raheem Sterling et Bernardo Silva, en l’espace de quelques secondes, ont trouvé la barre transversale (26e). Quands ils ont cadré leurs tentatives, le gardien Gianluigi Donnarumma s’est imposé, avec une sérénité qui a déteint sur ses coéquipiers. Battus deux fois par les « Sky Blues » en demi-finale du dernier exercice, les Parisiens ont été impeccables, ne commettant pas les erreurs individuelles qui les ont pénalisés il y a cinq mois. « On a attaqué ensemble, on a défendu ensemble », s’est réjoui Gueye.

Verratti acclamé
Le retour du milieu Marco Verratti, pour son premier match en un mois, après une blessure à un genou, explique pour beaucoup ce liant retrouvé. L’Italien a reçu une « standing ovation » du Parc des Princes à sa sortie (78e). Enfin, Paris est lancé, après le nul inaugural décevant à Bruges (1-1). Cette victoire référence, face au finaliste sortant, rappelle celle face au Real Madrid (3-0) en septembre 2019, qui a préfiguré l’épopée de Lisbonne l’été suivant, avec une finale au bout (perdue face au Bayern, 1-0). Si l’entraîneur Mauricio Pochettino a admis lundi que son équipe était toujours « en construction », il lui sera difficile de trouver des excuses en cas de contre-performance à l’avenir, tant ses joueurs ont livré de promesses. Avec un Mbappé aussi efficace, son équipe semble même intouchable. Le talent de l’ancien Monégasque est tel qu’il lui suffit de quelques mètres pour exploser le pressing des Mancuniens, pris à court par sa vitesse. Il a été à l’origine des occasions les plus nettes de son équipe.

Gueye encore buteur
C’est lui qui a trouvé trouvé Gueye pour l’ouverture du score, pour sa deuxième passe décisive de la compétition, après celle à Bruges. Pour le Sénégalais, il s’agit de son quatrième but cette saison, soit… deux de plus que son total du dernier exercice. De nouveau, Mbappé a décoché un sprint dévastateur (38e), pour offrir la balle de 2-0 à Ander Herrera, dont la frappe cadrée a été déviée par Ederson. Il n’a manqué qu’une occasion de but pour « Kyky », qui n’est jamais venue. De la « MNM », seuls Messi et Neymar ont eu leur chance. L’Argentin a concrétisé, mais pas le Brésilien, qui a perdu son duel à la 65e. La maladresse de « Ney », qui n’a marqué qu’un but cette saison, sur penalty, a laissé son équipe exposée à un retour de City. Après la double occasion immanquable de Sterling et Silva, Ruben Dias (43e) et Kevin de Bruyne (54e, 70e) ont tenté d’égaliser, mais Donnarumma s’est interposé à chaque fois. A l’image du portier italien, c’est Paris qui a eu la maîtrise mentale, et pas De Bruyne, qui aurait pu se faire expulser pour une semelle sur la cheville de Gueye (39e). Alors que les images laissaient craindre une blessure, le Sénégalais s’est relevé et a tenu sa place. Une autre image marquante d’un PSG prêt pour la bataille.

Coup de massue pour le Real Madrid, terrassé par le Sheriff Tiraspol
Terrible coup de massue pour le Real Madrid ! Le club aux 13 Ligues des champions a été humilié 2-1 à domicile par le Sheriff Tiraspol, le Petit Poucet de la compétition, mardi pour la 2e journée de Ligue des champions. La reprise en demi-volée du gauche de Sebastien Thill, venue se loger en pleine lucarne, restera dans les mémoires : avec ce but sublime à la 90e minute, le Luxembourgeois a terrassé le club le plus titré de la compétition chez lui, et a offert un succès majuscule au Sheriff Tiraspol pour sa première participation à la C1.
Brutal coup de frein pour les hommes de Carlo Ancelotti: après un début de saison idyllique, qui les a vus survoler la Liga et remporter leur premier match de C1 sur le terrain de l’Inter Milan (1-0), les Merengues ont déraillé au moment le plus inattendu. Une défaite « difficile à expliquer » pour le technicien italien, qui a invoqué le « manque de chance » et de « concentration ».

Benzema insuffisant
Pour le grand retour de la Ligue des champions au Santiago-Bernabeu, rien ne s’est passé comme prévu. Le premier coup derrière la tête des Madrilènes est arrivé à la 25e minute: après une lumineuse ouverture, Cristiano, un autre ailier gauche homonyme du célèbre Portugais, a adressé un long centre au second poteau, que Jasur Jakhshibaev a repris de la tête pour le placer dans le petit filet de Thibaut Courtois (25e), jetant un froid glacial dans le stade. L’attaquant a sprinté vers le poteau de corner, se prenant le visage entre les mains tant il a eu du mal à y croire. Contre tous les pronostics, il vient d’ouvrir le score face au mastodonte Real Madrid.
Il exhibe et embrasse son protège-tibia aux couleurs de son pays, l’Ouzbékistan. Puis quelques minutes plus tard, à la 32e, ce même Jakhshibaev a une deuxième chance: après une mauvaise relance de Courtois, sorti loin de sa ligne, l’attaquant ouzbek brosse une frappe qui rase le montant droit du portier belge. Les Madrilènes ont ensuite revu la lumière après l’égalisation de leur capitaine Karim Benzema, qui a transformé un pénalty provoqué par Vinicius à la 64e. Un but qui a certes permis au Français de passer devant la légende madrilène Raul et devenir le 4e meilleur buteur de l’histoire de la Ligue des champions avec 72 buts, trois unités derrière Robert Lewandowski (3e)… Mais un but insuffisant. Même s’ils ont longtemps campé dans la moitié de terrain du Sheriff Tiraspol, les hommes de la « Maison blanche » ont eu des sueurs froides pendant tout le match, alors qu’ils luttaient pour éviter une humiliation historique.

Bondissant Athanasiadis
Le public du Bernabeu a encouragé ses joueurs au lieu de les huer, et les hommes de Carlo Ancelotti sont repartis à l’attaque, multipliant les grosses occasions devant un Georgios Athanasiadis irréprochable sur sa ligne. Le bondissant gardien grec du Sheriff va même réaliser un arrêt du visage qui nécessitera l’intervention des médecins, sur une frappe à bout portant de Luka Modric, entré en cours de jeu. Il sera décisif tout au long du match, sauvant encore les siens sur cette reprise de Luka Jovic en toute fin de rencontre. Pour les Merengues, la déroute est totale. Pour le Sheriff, au contraire, c’est soir de fête.
Ce modeste club de Transnistrie, une enclave séparatiste prorusse qui a fait sécession de la Moldavie en 1991, ne manque pas de surprendre les bookmakers pour sa première participation à la reine des compétitions européennes.
Après une première victoire 2-0 face au Shakhtar Donetsk, ce club ukrainien qui avait battu le Real 3-2 l’an passé en C1, le Sheriff est même devenu l’étonnant leader du groupe D après deux journées, mardi soir. Victime de son premier passage à vide depuis son retour, Ancelotti devra trouver des solutions pour vite redresser la barre en Ligue des champions. Mais une telle correction ne s’effacera pas de si vite de la mémoire des Madrilènes.

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