L’entraîneur du MCEE, Sahraoui, vient d’être démis de ses fonctions après la défaite de son équipe sur le terrain du RCA samedi passé dans le cadre de la 9ème journée du championnat de Ligue 2. Du coup, il allonge la liste des techniciens sacrifiés en l’espace d’une première partie de la phase aller seulement.
C’est dire que la valse des entraîneurs fait désormais rage au niveau de l’antichambre. Les statistiques sont d’ailleurs effrayantes dans ce registre, puisque les clubs qui maintiennent encore leurs coachs respectifs se comptent sur les doigts d’une seule main.
Visiblement, le changement du système pyramidal de la compétition national est pour quelque chose dans cette grosse pression pesant sur les épaules des entraîneurs. La situation était déjà délicate pour les concernés avant cette nouvelle donne qui permet cette saison à quatre clubs d’accéder en Ligue 1. Le fait de revoir donc à la hausse le nombre des formations devant faire partie de l’élite la saison à venir n’a fait qu’accentuer cette pression sur les coachs de la Ligue 2.
En tout et pour tout, ils sont seulement cinq clubs à faire toujours confiance à leurs entraîneurs respectifs. On fait allusion au leader et son dauphin, l’O Médéa et le WA Tlemcen, ainsi qu’au RC Relizane, l’ASM Oran et l’OM Arzew.
Certaines formations sont d’ailleurs à leur troisième entraîneur depuis le début de cet exercice, à l’image du DRB Tadjenanet. Pourtant, le championnat est encore long puisque la Ligue vient juste de consommer la moitié de la première partie de la compétition. Cela pousse à dire tout simplement que l’on n’est pas encore sorti de l’auberge.
Le même scénario a été d’ailleurs vécu lors des saisons précédentes, sauf que cette fois-ci, les présidents des clubs se montrent, on ne peut mieux, très exigeants. Ils ne font preuve d’aucune patience, et n’hésitent pas à virer leurs coachs au moindre faux pas. Pourtant, un tel comportement ne garantit aucune réussite.
C’est le cas toujours pour le DRBT qui depuis le départ de son premier entraîneur de cette saison, en l’occurrence, Mounir Zeghdoud, n’a pas encore vu le tunnel. Pis, ses résultats se sont davantage détériorés, même si cela ne donne pas matière à réfléchir aux autres clubs.
Hakim S.