Les prix du pétrole ont chuté la semaine dernière, en raison des perturbations de l’approvisionnement et de la réouverture des ports libyens pour les activités d’exportation, les négociants attendant des augmentations potentielles des approvisionnements pour la Russie et les autres producteurs de pétrole.
Le Brent de Londres Brent était en baisse de 66 cents, soit 0,9%, à 74,67 dollars le baril à 6h45 GMT. WTI a chuté de 57 cents, soit 0,8%, à 70,43 dollars le baril.
La perturbation des approvisionnements en Libye, une grève en Norvège et des manifestations en Irak ont entraîné une hausse des prix du pétrole à la fin de la semaine dernière, bien que les prix aient enregistré une perte hebdomadaire pour la deuxième année consécutive.
L’attention du marché s’est déplacée vers des augmentations potentielles de l’offre, bien qu’un consortium norvégien de foreurs pétroliers et gaziers offshore se soit mis en grève il y a six jours.
«Les prix du pétrole brut ont baissé en raison de la baisse des prix de l’approvisionnement», a indiqué la Banque d’Australie et le groupe bancaire néo-zélandais (ANZD) dans un communiqué. «a-t-il dit.
Le ministre russe de l’Énergie, Alexander Novak, a déclaré vendredi que son pays et d’autres grands producteurs pourraient accroître leurs approvisionnements en cas de pénurie sur les marchés mondiaux.
Touati Fatma-Zohra
