Mohamed El Ghalloussi, le président de l’Association marocaine de défense des deniers publics et de lutte contre la corruption a appelé ses compatriotes à un rassemblement devant le parlement pour dénoncer l’adoption par cette chambre législative d’une loi qualifiée de véritable rempart contre les lanceurs d’alerte et contre tout ceux qui dénonceraient des actes de corruption.
Dans un tweet publié sur la page de l’association qu’il préside il a déploré le manque de volonté du gouvernement de Aziz Akhenouch de défendre les deniers publics et de lutter efficacement contre la corruption. Il n’a pas manqué à cet égard d’affirmer que des responsables et des élus sont plus enclins à défendre leur intérêt que les intérêts suprêmes du pays. Il faut rappeler que le peuple marocain fait face à un système de corruption institué par le makhzen. Obtenir des documents administratifs, même les plus simples ne pourrait se faire sans verser une contrepartie à l’agent administratif et même au « Moqaddem (l’équivalent du garde champêtre » du quartier. C’est un système institué et mis en place depuis la création du Makhzen qui en a fait un moyen pour appuyer sa mainmise sur la société.
Aujourd’hui les Marocains ne veulent plus se taire. Ils veulent dénoncer un système rétrograde qui a consacré l’hégémonie de la famille royale, de la bourgeoisie qui a mis à sec l’économie du pays et l’a livré aux sionistes qui ont pris en otage sa souveraineté.
Il ne se passe pas un jour sans que les Marocains, via les réseaux sociaux ne dénoncent la dilapidation des deniers publics et l’enrichissement illicite. Il y’a quelques jours, un hacker a même rendu public des documents puisés d’une institution officielle et qui font état d’un enrichissement douteux des deux filles du chef du gouvernement. Des activistes marocains ont évalué le préjudice causé au trésor public à près de 154 milliards de dollars, un chiffre qui représente prés de 42% de la dette contractée par les gouvernements successifs auprès d’institutions financières internationales à l’instar du FMI ou de la Banque mondiale.
Cette situation est en train de compromettre la souveraineté du pays. Curieusement, cette situation est encouragée par les sionistes, devenus les maîtres du pays. Ces derniers, ou du moins plusieurs juifs marocains qui sont revenus pour récupérer ce qu’ils considèrent comme leurs biens avec l’appui du gouvernement et la justice, sont devenus les maîtres de l’immobilier et des mouvements de capitaux. De gros montants sont en train de voyager entre des banques européennes et des bureaux d’investissement et de placements financiers ont vu le jour dans le pays. L’usure est devenue un système qui régit les prêts financiers, tout comme l’hypothèque à des conditions drastiques, et plusieurs investisseurs et opérateurs économiques sont au bord de la faillite. Akhenouch a ruiné le pays et il l’a livré aujourd’hui aux sionistes qui veulent l’utiliser comme lieu pour fuir la justice tout comme l’avaient fait les nazis, au lendemain de la chute du 3e Reich en émigrant massivement en Amérique du Sud.
Slimane B.