Accueil ACTUALITÉ L’endettement exterieur fait debat a l’APN : Une option qui se précise

L’endettement exterieur fait debat a l’APN : Une option qui se précise

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Le débat sur la question économico-financière inhérente notamment à un probable endettement extérieur du pays auprès de la Chine, ne cesse d’enfler pour atteindre l’hémicycle de la chambre basse du Parlement national. Selon le responsable à la tête des affaires budgétaires, le ministre des Finances sera incessamment interpellé au sujet de cette affaire. Apostrophé à l’issue de la séance parlementaire d’hier, consacrée à l’adoption de la liste des tous nouveaux vice-présidents de l’APN, le président à la tête de la commission finances et budget, et non moins député du Front de libération nationale, Ben Rabah Zebar, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait savoir au «Courrier d’Algérie» que le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhelfa, sera saisi bientôt sur cette question précise. En effet, le gouvernement a entrepris depuis quelques jours des démarches auprès de son homologue chinois, lequel avait été destinataire d’une demande d’emprunt financier, dont les discussions et les pourparlers y afférents sont selon le ministre du Commerce, Bakhti Bélaïb, suivent leurs cours. Cette annonce a été faite samedi dernier, avant que la question ne soit confirmée, deux jours après, par le même représentant de l’Exécutif national. Le représentant parlementaire a cependant confiné une partie de la réponse dans la Loi de Finances de 2016, rendue publique dimanche passé, lequel autre projet devant atterrir bientôt sur bureau de la commission qu’il préside, avant qu’il ne soit soumis à débat et à adoption aux parlementaires. à en croire donc Zebar, les membres de la deuxième chambre du Parlement ne peuvent faire l’impasse autour de cette question, d’autant qu’elle intervient dans un contexte sensible marqué par le recul drastique des ressources publiques, d’où justement ce recours «palliatif» coché sur les tablettes du gouvernement. Cette mesure vise en toute vraisemblance à corriger l’impact subi par les équilibres financiers. Entendre le premier responsable du volet financier à l’APN amène à croire, donc, que le document portant répartition financière annuelle du budget de l’état prime sur un dossier à peine rendu public, et encore de la manière la plus officieuse. Car, ceci étant dit, le gouvernement ne veut pas trop s’en étaler en levant le voile sur une question, dont les résultats des consultations menées avec son partenaire, auprès duquel il sera question d’arracher un possible accord financier, ne sont pas encore connus. Pour le chef de l’entité en charge du suivi et du contrôle des dépenses publiques, le projet doit suivre le même cheminement que toute autre question financière. Ainsi, le ministre des Finances aura à répondre d’abord sur les questionnements de la commission de l’APN, avant de répondre en séance plénière. à ce moment là, et une fois l’examen et l’étude du projet de Loi de finances 2016 est abordée, suivra ensuite le débat autour de l’endettement extérieur du pays, une question qui ne peut rester en marge, entend dire notre interlocuteur, d’autant qu’il s’agira d’un dossier où l’institution parlementaire nationale aura à émettre son avis.

Installation des vice-présidents de l’APN : l’opposition choisit le boycott
Mécontents d’avoir, «encore une fois», été écartés de la liste du nouveau bureau de l’Assemblée populaire nationale, les députés du camp de l’opposition au sein de la chambre basse du Parlement national ont boycotté la séance de l’adoption de la composante de ses vice-présidents. Tel était le fait saillant enregistré lors de cette séance où il a été question de voter le bureau relooké de l’institution que préside Mohamed Larbi-Ould-Khelifa. D’ailleurs, hormis la présence des partis majoritaires que sont le FLN, le RND, en plus de ceux moins représentés en termes de sièges, que sont entre autres, les indépendants et le MPA, toutes les autres formations politiques issues de la septième législature parlementaire, ont quitté la plénière alors que d’autres étaient tout bonnement absents. Ainsi, la coalition composée de partis d’obédience islamistes réunis autour de l’AAV (Alliance de l’Algérie verte), le PT (Parti des travailleurs), le FFS (Front des forces socialistes) ainsi que le FJD (Front de la justice du développement) n’ont pas pris part au vote. Et pour cause, ces partis n’ont pas été représentés dans le nouveau bureau de l’APN, qui demeure depuis 2012, et pour la quatrième fois consécutive, sous le contrôlé invétéré du FLN, du RND et à un degré moindre des indépendants. Les contestataires reprochent au président de l’APN d’enfreindre le règlement intérieur du Parlement, selon lequel, Larbi Ould-Khelifa devait, avant de mener les procédures en vigueur inhérentes à l’installation de cette composante, de réunir les chefs des groupes parlementaires de tous les partis, pour répartir équitablement les sièges du bureau et de trouver un consensus, a-t-on souligné, à même de faire sortir une liste où l’opposition parlementaire sera représentée, à l’instar des formations politiques rangées du côté du pouvoir, a-t-on indiqué sur place. à ce titre, et selon le représentant de l’AAV, Abderrahmane Benferhat, Ould-Khelifa n’a pas concédé à cette demande, quand bien même selon leur déclaration, il a été destinataire de deux missives à ce propos. Autre couac soulevé par les membres de l’opposition, c’est le retard accusé dans la mise sur pied de ce bureau, lequel état de fait ne permettant pas selon eux de prendre le temps nécessaire d’examiner et débattre du projet de Loi de finances de 2016, a-t-on encore dénoncé. Des raisons, somme toute, ayant poussé les contestataires à choisir la voie du boycott.
Farid Guellil

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