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LÉGISLATIVES DU 12 JUIN : La campagne sur les réseaux sociaux trouve écho auprès des jeunes

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Loin des galas politiques et des meetings dans des salles fermées remplies d’adhérents et militants des partis, certains candidats de formations politiques ainsi que des listes indépendantes engagés dans la course des législatives du 12 juin ont opté, durant ces trois semaines, de mener une campagne électorale par les réseaux sociaux. Pour ce faire, ils ont créé des pages sur Facebook afin de présenter leurs programmes et répondre aux questions des internautes.
En effet, c’est l’une des méthodes de campagne de proximité choisie par plusieurs candidats indépendants ou appartenant à des partis politiques dans la campagne électorale qui est arrivée à sa fin, hier, pour observer le silence électorale avant le jour J, samedi prochain.
Du coup, certains candidats ont boycotté le terrain pour faire de la toile bleue une plateforme pour convaincre les citoyens de leur programme lançant des appels à aller voter en leur faveur, saisissant ainsi les attentes des électeurs qui s’expriment sans réserve par des commentaires, et des questions concernant leurs attentes de leurs élus et futurs représentants dans les Institutions de l’État notamment dans la nouvelle assemblée, et qui devraient être à la hauteur de leurs aspirations revendiquées lors du Hirak béni, qui a mis fin à la descente aux enfers de l’Algérie, soit par le 5ème mandat ou à ceux appelant à proroger le 4ème mandat de l’ancien président. Par ailleurs, et durant les vingt et un jours écoulés de la campagne électorale pour les législatives du 12 juin, nous avons observé une concurrence «rude» pas seulement sur le terrain, mais sur les réseaux sociaux, notamment chez les jeunes candidats qui maîtrisent plus cette technologie.
Les réseaux sociaux se sont transformés en des plateaux de débat et un espace d’échange d’idée et de projets pour une nouvelle ère à la hauteur des attentes des Algériens. Cette méthode a connu un écho, notamment chez les jeunes et les utilisateurs de la toile bleue dont le président de la République compte le plus pour l’édification d’une Algérie nouvelle. Enfin, il ne reste devant les nouveaux députés de la future Assemblée que de rehausser le travail du parlementaire, qui est devenu pour les Algériens, synonymes de corruption, d’entreprendre des affaires, profiter des privilèges, en plus que le niveau a été en dessous de la médiocrité, où des séances parlementaires étaient complètement désertées. Ces derniers (les futurs députés) devront cependant corriger l’image d’une Assemblée populaire nationale, sans rôle et sans compétences, qui a accompagné le système bouteflikien.
Sarah Oubraham

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