Devant le Conseil de sécurité hier, le secrétaire général des Nations unies n’y est pas allé de main morte pour dénoncer des violations « claires » du droit humanitaire à Ghaza, où, depuis le 7 octobre dernier, les Palestiniens sont massacrés par la machine de guerre sioniste.
En effet, lors d’une réunion trimestrielle du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient, depuis notamment l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » menée par le Hamas et laquelle était suivie par des bombardements israéliens, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat ». Tout en se disant « profondément inquiet » concernant les violations du droit international humanitaire, auquel le monde entier assiste en témoin, à Ghaza, dont les habitants subissent depuis 18 jours (jsqu’à hier, Ndlr), les bombardements meurtriers des forces sionistes, Guterres affirme qu’ « aucune partie à un conflit armé n’est au-dessus » de ce même droit humanitaire international. S’exprimant devant des représentants d’Etats et chefs diplomatiques de dizaines de pays réunis au siège de l’ONU, le SG de l’ONU exige un cessez-le-feu humanitaire pour atténuer un tant soit peu la souffrance « immense » des habitants palestiniens de la bande de Ghaza. Ceci, d’autant plus que l’aide humanitaire internationale n’arrive, depuis samedi à partir du passage frontalier de Rafah, qu’au compte-gouttes au profit d’une population meurtrie qui continue à subir la politique sioniste de la terre brûlée. D’ailleurs, Guterres ne le cache pas et exige même de l’entité sioniste à ce qu’elle permette, suivant la force du droit international, de lever les restrictions pour permettre d’acheminer les aides d’urgence, surtout médicales en ces temps où les hôpitaux palestiniens sont remplis de victimes palestiniennes des raids de Tsahal. « C’est une goutte d’aide dans un océan de besoins », a averti le chef de l’ONU pour qui encore, « les réserves en carburant de l’ONU à Ghaza vont être épuisées d’ici quelques jours ». Ce qui, selon lui, constituerait, un autre désastre. Car, a-t-il expliqué, « Sans carburant, l’aide ne peut pas être distribuée, les hôpitaux n’ont pas d’électricité, et l’eau ne peut être purifiée ni pompée ». Enfin, le SG de l’ONU persiste et signe que seule la solution à deux Etats est susceptible de résoudre définitivement ce conflit qui dure depuis 1948. « Même en ce moment de danger, grave et immédiat, nous ne devons pas perdre de vue le seul fondement réaliste pour une paix et une stabilité durable : une solution à deux Etats », a-t-il réitéré. Un message fort de sens à l’endroit d’Israël qui tente de chasser, à nouveau, les Palestiniens pour s’emparer d’un territoire qui est le leur.
Farid Guellil
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