Le salon professionnel d’Afrique du Nord dédié à la production agroalimentaire Djazagro du 5 au 8 juin prochain «une opportunité unique pour les professionnels de l’industrie alimentaire de démontrer leur savoir-faire, d’établir des synergies et de découvrir les dernières innovations et avancées technologiques.
Les participants peuvent ainsi se tenir informés des dernières tendances et des meilleures pratiques pour renforcer la compétitivité de leur entreprise et contribuer à la croissance économique du pays » a indiqué hier la directrice du salon, Chantal de Lamotte, au Courrier d’Algérie. « Bien plus qu’un salon, Djazagro est un lieu où les acteurs de l’industrie agroalimentaire se réunissent pour échanger des idées, nouer des relations commerciales et découvrir les dernières tendances et innovations de l’industrie », fait-t-elle savoir en marge d’une conférence de presse tenue hier à Lamaraz Arts Hôtels à Alger. Evoquant l’objectif de ce salon et ce qu’il peut apporter à l’économie nationale via les partenariats et les accords qui seront signés, Mme Lamotte a indiqué que la transformation est importante au moment où il y a de la production. Avouant que la transformation n’est pas facile, à défaut de la cherté des machines. «Il n’y a pas beaucoup d’entreprises qui produisent ces machines, car elles coûtent très cher et donc pour une segmentation y a un type de producteur, ce n’est pas comme la production agricole ou tout le monde peut produire du blé sur un territoire énorme » précise-t-elle. Du coup ajoute-t-elle, le but de cet évènement est d’ «apporter des machines qui peuvent transformer cette production pour la stocker et pouvoir éventuellement l’exporter ». C’est-à-dire poursuivit-elle, « la transformation de la matière première ». Quant aux partenariats, Mme Lamotte dira que ce salon est plutôt une mise en relation, « nous attendons une vrai satisfaction de nos clients et espérons que chacun trouve de la découverte tant visiteurs qu’exposants ». « on ne cherche pas à signer des partenariats, mais on essaie de créer et aider les entreprises à produire transformer et créer leur propres unités ». En gros « l’univers du salon c’est de les mettre en relation non d’organiser des partenariats, c’est de permettre aux acteurs de se rencontrer et de trouver le meilleur partenaire ».
Concernant les startups et leurs accompagnements, la directrice du salon dira qu’il «est impératif d’aider les startups, mais dans un climat positif ». Sauf que « la problématique et la question des startups n’est pas sa vie durant quatre jours de l’évènement mais plutôt durant les 360 jours de l’année ». Il est essentielle selon Mme Lamotte de savoir comment elles vont (les startups) : exploiter, transformer et grandir à partir de ces contacts et ça c’est un point important pour construire les entreprises et les clubs de production » fait-t-elle savoir.
Rappelant que le salon qui va fêter sa 20eme édition, se tient du 5 au 8 juin à la safex à Alger, est un salon de la filière agro-alimentaire, à la fois qui intègre la production qui sont les matières premières et les ingrédients ; la transformation à travers les produits finis et boissons et effectivement tout le spectre de la transformation, à travers à la fois les machines ; l’emballage et puis tous les services annexes qui sont le stockage, le transport, les chambres de froid et la restauration. Selon la directrice de l’évènement, 600 exposants ; 22.000 visiteurs sont attendus, de l’ensemble de l’Algérie. 75% des exposants sont internationaux, de l’Europe, la Chine et de la Turquie.
Sarah Oubraham
