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LE PRESIDENT INSISTE SUR LA PROTECTION ET LA PROMOTION DU PRODUIT NATIONAL : Patriotisme économique

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Le souci des pouvoirs publics de protéger et d’encourager la production nationale est confirmé par les orientations officielles issues du Conseil des ministres de ce dimanche.

Selon le communiqué du Conseil, après l’exposé sur la relance de la stratégie des industries électriques, «le président de la République a instruit le gouvernement de l’impératif d’introduire le produit national dans tous les projets de marchés, particulièrement avec les étrangers». D’après la même source, «il a ordonné au ministre de l’Énergie de faire un constat et un inventaire de toutes les importations de la Société nationale de l’électricité et du gaz en procédant immédiatement à l’interdiction de l’importation des produits locaux à l’instar des groupes électrogènes, les transformateurs électriques et les câbles et autres équipements de qualité requises, et ce, pour encourager l’investisseur algérien». En principe, le gouvernement dispose d’un inventaire national de toutes les spécialités, catégories et nature de produits électriques en Algérie, et peut empêcher l’importation des produits fabriqués localement. Dans le même sens, le président Tebboune a ordonné de maintenir l' »interdiction stricte » de l’importation des viandes congelées et d’encourager la consommation de viandes locales. Par ailleurs, on sait que, dans le cadre de la levée des obstacles sur les projets d’investissement et en vue de préserver l’industrie nationale, une cellule est spécialement chargée de veiller à l’interdiction de l’importation des produits fabriqués localement.
En outre, la qualité des produits importés est prise au sérieux. Des laboratoires de métrologie et de contrôle des équipements électroménagers importés doivent être créés pour empêcher l’entrée dans le pays d’équipements qui peuvent entraîner des accidents ménagers dangereux et ceux qui ont une consommation excessive d’énergie. Le commerce extérieur, qui a été, depuis sa libéralisation au début des années 1990, un des instruments de destruction de la production nationale et plus largement de l’économie algérienne, est l’objet d’une attention particulière et d’un contrôle qui était absent pendant longtemps, même s’il n’est pas encore aussi sévère qu’il le faut.
Ce n’est plus un secret: les surfacturations (dans les importations) et les sous-facturations (dans les exportations) qui ont caractérisé les pratiques de certains opérateurs privés ont saigné les recettes en devises du pays. Lors du dernier Conseil des ministres, après l’exposé du projet de loi relatif aux règles applicables aux zones franches, le président Abdelmadjid Tebboune, a donné pour directive d’«accorder une importance capitale à la lutte contre les stratagèmes de contrebande pour préserver nos capacités économiques, notamment dans un contexte mondial marqué par des mutations sans précédent ». Il a appelé également à «faire preuve de vigilance quant à la mise en œuvre rigoureuse des mesures d’interdiction de l’exportation des produits alimentaires de base». Ces mesures ont été prises au cours du Conseil des ministres du 13 mars 2022 par le Président Tebboune qui a «ordonné au Gouvernement d’interdire l’exportation de tous les produits de large consommation importés par l’Algérie, à l’instar du sucre, des pâtes, de l’huile, de la semoule et tous les dérivés du blé».
Le ministre de la Justice a été chargé d’élaborer un projet de loi criminalisant l’exportation de produits non produits localement, considérée comme un acte de sabotage pour l’économie nationale. D’autre part, sur décision du président Tebboune, l’exportation des déchets ferreux est interdite à partir de la fin de ce mois (mars). Ces déchets seront orientés vers le marché national pour appuyer l’industrie. La politique industrielle mise en œuvre vise à couvrir les besoins du marché national en premier lieu et l’exportation en second lieu. Le président Tebboune a appelé à opérer «une rupture totale et définitive avec les contradictions et les pratiques qu’a connues l’Algérie dans le passé pour amorcer avec succès une nouvelle phase économique et de développement».
M’hamed Rebah

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