Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) poursuit son cycle de rencontres : «Les Débats du FCE». L’invité de la 6ème édition, qui aura lieu le mercredi 10 février 2016 à 10h au siège du Forum, est le président directeur général du Groupe Algérie Télécom, Azouaou Mehmel. Il sera question, à cette occasion, d’échanger sur les “Nouvelles technologies de l’information et de la communication”, les opportunités de coopération avec le secteur privé et les offres Corporate destinées aux PME et grandes entreprises.
Trooper Johnson et Carlie Cookse à Alger du 1er au 5 février
Dans le cadre de la collaboration continue en matière de diplomatie sportive entre l’ambassade des États-Unis à Alger et le ministère algérien de la Jeunesse et des Sports, les «Envoyés Sportifs» Trooper Johnson et Carlie Cookse rendront à Alger du 1 au 5 février 2016. En partenariat avec la Fédération algérienne handisport, M. Johnson et Mme Cook animeront des sessions de formation et des ateliers de basket-ball en fauteuil roulant de basket-ball au profit des joueurs et entraîneurs à la salle omnisports de Staoueli et à l’hôtel El-Mehdi. La diplomatie sportive utilise la passion universelle pour le sport comme un moyen de transcender les différences linguistiques et socioculturelles et rassembler les gens. Les envoyés sportifs Johnson et Cook participeront à des activités de sensibilisation de la communauté, engageront les jeunes dans un dialogue sur l’importance du leadership et du respect de la diversité et apprendront davantage sur la culture algérienne. En outre, le programme offrira aux Algériens l’opportunité d’établir des liens avec des sportifsprofessionnels américains. Le programme «Envoyés sportifs» est géré par Sports United – une division du Bureau des affaires éducatives et culturelles (ECA) du Département d’État dans plus de 100 pays, en coopération avec le Comité olympique américain, les fédérations sportives américaines et ligues professionnelles.
Défense alimentaires : l’expertise américaine au menu d’un atelier
Le département américain de l’Agriculture (USDA) organise un atelier de trois jours animé par une équipe du Bureau Fédéral d’Investigation et des consultants experts sur la gestion des urgences et des incidents afin d’aider les institutions algériennes à renforcer les systèmes de sécurité chimique et de défense alimentaire en Algérie. L’atelier se tient à Alger du 1er au 3 février 2016. L’équipe d’experts américains travaillera avec ses homologues algériens dans le but de mettre en place des recommandations pour remplacer systématiquement les pesticides dangereux et obsolètes par des produits plus sûrs et aider l’Algérie à se conformer aux normes de sécurité internationales applicables aux pesticides agricoles. Par ailleurs, ce programme aidera à institutionnaliser des plans spécifiques pour atténuer les menaces chimiques à la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Le programme travaillera avec les principales institutions algériennes, le gouvernement et le secteur privé pour éviter la dégradation et la contamination de l’approvisionnement alimentaire et assurer des techniques de communication rapides. Cet atelier est un signe de la coopération croissante entre l’Algérie et les États-Unis dans le domaine agricole, d’autant plus que le gouvernement algérien travaille à diversifier et à développer son économie. Et l’augmentation de la production alimentaire et la sécurité alimentaire sont très importants pour atteindre cet objectif. L’ambassadeur des États-Unis en Algérie Joan Polaschik a déclaré lors de l’inauguration de l’atelier, « Les États-Unis ont une grande expérience technique à partager, et cet atelier n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, de notre travail collectif pour faire progresser nos objectifs communs. Dans ce monde de plus en plus interconnecté, la communauté internationale doit élaborer des stratégies d’atténuation pour réduire les vulnérabilités identifiées dans notre système alimentaire mondial, y compris les menaces chimiques.»
Syrie: pas d’amnistie pour les crimes de guerre
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Raad Al-Hussein, a déclaré lundi qu’aucune amnistie ne doit être envisagée pour les crimes contre l’humanité ou les crimes de guerre en Syrie. « Nous avons une position de principe aux Nations unies, qui est qu’aucune amnistie ne doit être accordée à ceux soupçonnés de crimes contre l’humanité ou crimes de guerre », a-t-il dit, lors d’une conférence de presse dans le cadre des pourparlers engagés à Genève. « Nous espérons qu’au cours des négociations (sur la Syrie) les médiateurs insisteront bien évidemment sur ce point auprès des parties au conflit », a-t-il ajouté. Al-Hussein a exprimé l’espoir qu’après « 5 ans de ce spectacle macabre (…) d’exécutions publiques » en Syrie, les négociations sous l’égide du médiateur de l’ONU Staffan de Mistura « vont mettre un terme à ces abus horribles des droits de l’homme, aux violations de la loi humanitaire internationale ».
Oxfam appelle à intensifier l’aide aux réfugiés syriens
L’ONG caritative Oxfam a appelé lundi à intesifier l’aide aux réfugiés syriens, jugant inférieure la contribution fournie par certains pays impliqués dans le conflit en Syrie. Oxfam rend public lundi un rapport à trois jours de la conférence des donateurs qui se tient jeudi à Londres, et appelle à intensifier l’aide et la réinstallation à l’étranger de 10% des réfugiés recensés dans les pays voisins de la Syrie à la fin de l’année dernière. La majeure partie des pays riches, comme la Russie, l’Arabie saoudite et la France, fournissent une contribution inférieure à ce que devrait être leur « juste part » d’aide financière -le volume d’aide qu’un pays devrait fournir en fonction de son économie. Globalement, les pays contributeurs ont financé seulement à 56,5% les 8,9 milliards de dollars réclamés, correspondant aux besoins en aide pour 2015, selon le rapport d’Oxfam. La Russie n’a donné que 1% de sa « juste part » et l’Arabie saoudite 28 %, selon le rapport d’Oxfam. Ni Moscou ni Riyadh ne se sont engagés à accueillir des réfugiés syriens. Parmi les pays occidentaux, la France, qui participe à la « Coalition internationale » en lutte contre le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (EI/Daech) en Syrie, a donné 45 % de sa « juste part », indique Ofxam. La France a accueilli 5 000 réfugiés syriens l’année dernière. Les États-Unis, eux, ont fait des dons à hauteur de 76% de leur « juste part ».