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LE GOUVERNEMENT TIENT À CE QUE 20 MILLIONS D’ALGÉRIENS SOIENT VACCINÉS CONTRE LA COVID-19 : Le pari de l’immunité collective

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Entamée en janvier 2021, la vaccination contre le Covid-19 devra s’accélérer avec la réception de quantités importantes de doses de vaccins. Outre celles reçues ces derniers jours, il est attendu l’arrivée de 30 millions de doses au cours des prochaines semaines, dans le cadre d’une commande passée avec plusieurs fournisseurs dans le cadre d’un achat bilatéral.
C’est ce qu’a révélé le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, dans un entretien accordé au journal Liberté, précisant que deux commandes de 15 millions de doses chacune ont été passées. Le ministre a en outre indiqué dans ce contexte qu’une cargaison de 1,4 million de doses est attendue pour les prochains jours dans le cadre de COVAX ainsi qu’un quota de 700 000 unités de Sputnik V restant dans le cadre du contrat de 1 million de doses signé avec le partenaire russe. Toujours en ce qui concerne le dispositif Covax, Benbouzid a tenu à souligner qu’il y aura encore des quantités de vaccin à réceptionner, affirmant qu’initialement un quota oscillant entre 12 et 16 millions de doses dont beaucoup d’AstraZeneca était prévu. Évoquant la campagne de vaccination de masse qui vient d’être lancée à travers le pays, le Pr. Benbouzid a souligné que pour réussir une opération de telle envergure, le dispositif mis en place au lendemain de la validation de la stratégie d’immunisation des Algériens contre le coronavirus a été mis en place. Il a ajouté que la vaccination n’empêche pas la propagation du virus, mais l’antidote est là pour empêcher les formes graves et les hospitalisations, considérant que si on vaccine 60% de la population ce seront 17 millions d’Algériens concernés, alors que 70% représentent 20 millions d’Algériens. Il convient de souligner toutefois, que pour lutter efficacement contre la propagation du virus, le respect du protocole sanitaire, dont le port du masque et la distanciation physique, devrait être une règle basique à ne jamais oublier. Ceci d’autant qu’on est à la veille d’un rendez-vous électoral et où les gestes barrières doivent être plus que jamais respectés afin d’éviter toute hausse des contaminations. À rappeler à ce propos qu’une structure médicale formée de médecins spécialistes chargée de veiller au suivi de l’application des mesures du protocole sanitaire préventif contre le Covid-19 tout au long de la campagne électorale, a été créée en mai dernier. Il avait été procédé, à cet effet, à la désignation, au niveau des 58 coordinations de l’ANIE, d’un responsable, « Covid Manager ». Ces responsables, étaient chargés de veiller à  l’application du protocole sanitaire pendant les meetings populaires. Parmi les plus importantes mesures du protocole sanitaire qui devaient être respectées durant la campagne, l’on évoque l’exploitation de la moitié de la capacité d’accueil de la salle accueillant le meeting électoral. À cela s’ajoute l’obligation du port du masque de protection, l’usage du gel hydro-alcoolique, le respect de la distanciation physique, assurer des sièges aux présents et interdire la position debout dans les salles, outre la mesure de prise de la température des citoyens qui se présentent aux rencontres et des organisateurs, avant l’entrée dans la salle.
Ania Nait Chalal

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