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LE BILAN PASSE À 8 MORTS ET 14 BLESSÉS DANS L’EXPLOSION DE GAZ À SÉTIF : La population d’Aïn Oulmène sous le choc

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La commune d’Aïn Oulmane située à 30 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Sétif, a été, mardi après-midi, la scène d’une violente explosion de gaz engendrant un incendie qui a ravagé pas moins de trois habitations. Le bilan est sans appel : 8 personnes ont trouvé la mort suite à ce drame alors que 14 autres sont gravement blessées.

La Protection civile précise qu’il s’agit de trois femmes, deux hommes et de trois enfants ayant malheureusement succombés à cet incendie. S’agissant des 14 personnes blessées, celles-ci souffrent de brûlures de 1er et de 2e degrés, de fractures et de difficultés respiratoires suite à l’inhalation des fumées. Pour ce qui est des circonstances de l’incident, la Protection civile explique que l’explosion est survenue dans un entrepôt de stockage de produits cosmétiques situé au rez-de-chaussée d’un immeuble de 3 étages. L’explosion a été suivie d’un incendie qui s’est propagé vers d’autres habitations sises à la cité 583 logements. En plus des dégâts humains, l’incendie a provoqué la destruction de la totalité du stock des produits se trouvant dans l’entrepôt. Il a également causé l’effondrement du rez-de-chaussée de la façade du 1er étage de l’habitation en question, un effondrement partiel de l’escalier de l’habitation voisine ainsi que la destruction de deux véhicules particuliers.

L’informel c’est aussi des pertes en vies humaines
En plus des préjudices que cela implique sur l’économie nationale, les pratiques informelles sont aussi la cause de ce genre d’accidents mortels ou malheureusement des vies humaines sont perdues et des dégâts matériels considérables sont recensés.
Cette explosion de gaz dans un entrepôt, probablement clandestin, destiné à la fabrication de produits cosmétiques échappant à tout contrôle aurait pu peut être évitée si les conditions de sécurité étaient au moins respectées d’autant qu’il est situé dans un quartier d’habitation. Il faut dire que la lutte contre l’informel doit être plus que jamais une priorité avec une application stricte de la loi dans ce domaine pour éviter que des drames comme celui-ci ne se reproduisent sachant que des ateliers de ce genre sont nombreux et échappent à tout contrôle des services de l’État, en plus de ne pas respecter le droits des employés avec usage de produits dangereux et parfois prohibés. Outres la fabrication de produits cosmétiques, des garages clandestins sont également utilisés pour la fabrication de produits alimentaires, boissons, ou même de sachets noirs, que  les services,  dont ceux du ministère de l’Environnement n’arrivent pas à éradiquer.

1 mort et 3 blessés dans l’explosion dans une usine clandestine à Oran
Il est important de rappeler que des accidents comme celui de Sétif se sont déjà produits un peu partout en Algérie. En février 2021 une chaudière défectueuse a été à l’origine d’un drame causant la mort d’une personne et des blessures à trois autres ainsi que des dégâts matériels importants.
Selon un des témoins,  le propriétaire de l’atelier avait constaté une défaillance dans la chaudière servant à chauffer les terrines des ingrédients des bonbons mais une mauvaise réparation a conduit au sinistre. Le propriétaire de l’atelier clandestin employait clandestinement des femmes à des salaires n’atteignant pas les 8000 DA par mois avaient rapporté les médias locaux.

Avril 2021 : découverte de 2 ateliers d’abattage clandestins à Médéa
Deux ateliers d’abattage clandestin d’ovins ont été découverts à Sedraya (Est de Médéa) par les éléments de la Gendarmerie nationale et plusieurs carcasses de moutons ont été saisies sur place. L’opération était intervenue suite à l’exploitation d’informations faisant état d’activités d’abattage illicites dans des locaux clandestins, situés dans la commune de Sedraya, à 96 km à l’Est du chef-lieu de wilaya. La perquisition de ces ateliers clandestins a permis la découverte et la saisie de pas moins de 145 carcasses de moutons, devant être écoulées sur le marché, à l’approche du mois de Ramadhan, sans certificat sanitaire.
Les propriétaires de ces ateliers clandestins activaient sans registre de commerce et en infraction à la règlementation régissant cette activité. En janvier 2020, il a été également question d’un démantèlement, à Sétif, d’un atelier clandestin de fabrication de produits en plastique contrefait, où il a été saisi une quantité de 120 000 unités de  verres et cuillères et autres ustensiles en plastiques destinées à la  commercialisation en plus de machines et équipements utilisés dans la  fabrication et la transformation du plastique et autres pour le placement  de fausses étiquettes.

Saisie de plus de 1,7 million de paquets de tabac à chiquer
En juin 2019, à Oran, il a été saisi dans un atelier clandestin 25 tonnes de matière première destinée à la fabrication du tabac à chiquer, de 15 tonnes de terre de diatomée ainsi que quelque 1 755 680 paquets de différents types de tabac à chiquer prêts à être écoulés sur les marchés. Les gendarmes ont également découvert quelque 174 seaux contenant 2 436  kilos de tabac à chiquer prêts à être emballés. Une somme de 1,4 million de DA ainsi que six machines servant dans la fabrication de ce produit ont été également saisis. Une enquête a été diligentée pour connaître les tenants et aboutissants de cette affaire. À noter que ces opérations, parmi tant d’autres, sont citées en exemple pour relever l’ampleur du phénomène de l’informel, et relever la nécessité absolue de lutter contre ce fléau qui range de plus en plus la société.
Ania nch.

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