Dans l’Algérie de 2023, qui mène le combat du changement, les institutions de l’État ne permettront en aucun cas le retour des aventuriers qui ont failli mener le pays vers le précipice et causer l’effondrement de l’Etat national pour lequel des millions de Chouhada ont donné leurs vies. L es tentatives de ces égarés visant à promouvoir les manifestations extrémistes seront inévitablement vouées à l’échec. Face au constat du retour des activités de certains intégristes connus pour leur discours religieux extrémiste, qui rappelle les années 90 du dernier siècle, la revue El-Djeïch a ainsi exprimé, dans son dernier numéro, ce que pensent les Algériens, instruits de l’expérience cruelle qu’ils ont vécue face au terrorisme barbare. « Notre valeureux peuple a définitivement tourné la page du passé douloureux et qu’il ne permettra en aucun cas de revenir, une fois de plus, aux années de sang et de feu », écrit la revue. Jeudi dernier, le général d’Armée Saïd Chengriha, chef d’étatmajor de l’Armée nationale populaire (ANP) qui était en visite de travail et d’inspection au siège du Commandement des Forces de Défense aérienne du territoire avait déjà averti : « ces extrémistes doivent savoir que leur temps est révolu ». La revue El Djeïch l’a confirmé: les Algériens « ne se laisseront pas leurrer par deux fois et la tromperie n’abusera pas une nouvelle fois notre peuple, du fait qu’il est désormais davantage averti et conscient des intentions des aventuriers et des plans des milieux qui n’ont jamais digéré la nouvelle option nationale prise par notre pays, qui lui a permis, en un laps de temps relativement court, d’engranger des réalisations significatives, politiques, économiques et sociales, au plan interne, mais aussi de renouer avec son rôle central à l’échelle continentale et internationale, au niveau externe ». El-Djeïch a tenu à rappeler que durant les années quatrevingt-dix, l’Algérie « a mené seule, pendant une décennie entière, une guerre féroce contre le terrorisme et fait face à une stratégie malveillante visant le démantèlement de l’Etat, qu’elle a réussi à vaincre et à éliminer grâce aux grands sacrifices consentis par l’Armée nationale populaire et les différents services de sécurité, avec le soutien du peuple ». « À ce titre, notre pays a été pionnier en matière de lutte contre le terrorisme et est devenu un exemple à suivre à l’échelle régionale et internationale », est-il mentionné dans l’édito de la revue, soutenant que « cette reconnaissance a fait que l’Algérie est devenue une destination pour de nombreuses délégations étrangères dans l’objectif de bénéficier de son expérience dans le cadre de la coopération internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme ». En ce sens, la publication a souligné que l’Algérie « saisit toutes les occasions, dans les différentes tribunes internationales, pour alerter la communauté internationale sur les menaces croissantes et la gravité du phénomène pour la paix et la sécurité dans le monde, en particulier dans la région sahélo-saharienne, comme elle appelle à l’intensification de la coopération à travers les mécanismes disponibles tant au niveau continental qu’au sein des Nations unies ». Les progrès enregistrés par l’Algérie, au plan interne et dans ses relations internationales, contribuant à la cause de la paix et du développement économique et social dans le monde arabe et en Afrique, attisent l’agressivité des milieux néo-colonialistes déjà connus pour leur hostilité à notre pays. Ils sont relayés par leurs agents à l’intérieur du pays dans des tentatives désespérées visant la sécurité et la stabilité de la nation, ainsi que l’unité du peuple algérien. Dans son éditorial intitulé « Le peuple algérien ne se laissera pas leurrer par deux fois », la revue appelle à « couper la route aux perturbateurs et de combattre l’extrémisme sous toutes ses formes, à travers la mobilisation et la participation de tous les acteurs, à différents niveaux, à commencer par la famille et l’école ». C’est une exigence « de la poursuite sur la voie du changement et de la réussite du processus de développement global».
M’hamed Rebah