La directrice de la Pêche de la wilaya d’Alger a affirmé, lundi, que l’apparition de requins sur la côte algéroise était «ordinaire» et pas «inquiétante», soulignant l’impératif d’éviter tout contact avec cette espèce qui devient dangereuse, lorsqu’elle se sent en danger. Dans une déclaration à l’APS, Mme. Rabiaa Zerouki a qualifié d’»ordinaire» l’apparition récente de requins sur la côte algéroise notamment à Ain Bénian, Bologhine et Raïs Hamidou, relayée largement sur les réseaux sociaux, estimant qu’elle ne doit pas susciter d’inquiétudes chez les estivants. «Il n’y a aucune singularité dans cette apparition, d’autant que ces requins se trouvent dans leur environnement naturel au niveau de la côte algéroise qui fait partie de la méditerranée», a-t-elle précisé. La Baie d’Alger regorge de plusieurs espèces de requin qui peuvent être pêchées, commercialisées et même consommées, a fait savoir la responsable ajoutant qu’il s’agit d’espèces vulnérables, menacées, voire en voie de disparition, qui doivent être protégées. Pour ce faire, «il sera procédé, à l’avenir, à la mise en place de mécanismes pour l’organisation de la pêche de ces poissons dans le but de les protéger, d’autant qu’ils constituent un élément essentiel dans le cycle de vie marine, précise Mme. Zerouki. Le requin fait partie des espèces vivipares, la femelle s’approche généralement de la côte à la fin de l’hiver pour pondre ses œufs en eaux chaudes et moins profondes, a-t-elle expliqué. Le nombre de requins qui vivaient en méditerranée, près de 40 espèces, a reculé d’une manière inquiétante, avait averti l’océanographe François Sarano lors de sa visite en Algérie, insistant sur l’impératif de protéger ce poisson en voie de disparition. L’intervenante a rappelé l’expérience pionnière sur le requin en Algérie, le film documentaire «Les maisons de la mer», du réalisateur Hamza Mendil, élève de François Sarano et le militant écolo, Amir Berkane. Le duo prépare ensemble un troisième projet cinématographique.
Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue et saisie de plus de 8 kg de kif traité à Tiaret
Les éléments de la brigade de recherche et d’intervention du service de police judiciaire de la sûreté de wilaya de Tiaret ont réussi, dernièrement, à démanteler un réseau spécialisé en trafic de drogue, ainsi que la saisie de 8,46 kg de kif traité, a-t-on appris des services de la sûreté de wilaya de Tiaret. Agissant sur informations parvenues à la brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire la semaine dernière faisant état d’un groupe criminel transportait une quantité de drogue de Tiaret, un plan a été élaboré pour démanteler ce réseau composé de quatre personnes âgées de 25 à 35 ans. Sur ordre d’extinction de la compétence au territoire du tribunal de Tiaret, les éléments de ce réseau qui étaient à bord de deux véhicules à Si El Haouès ont été arrêtés. Ainsi , 8,460 kg de kif traité soigneusement dissimulés dans un véhicule ont été saisis. Après complément des procédures, les éléments du réseau ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Tiaret et ensuite déférés devant le juge instructeur qui les a placés en détention provisoire.
Arrestation d’un contrefacteur en possession de 3,18 millions DA en faux billets (Alger)
Les éléments de la Gendarmerie nationale de Sidi Chami (Oran) ont appréhendé un individu en possession d’une somme de 3,18 millions DA en faux billets, a-t-on appris lundi de ce corps de sécurité. Agissant sur des informations signalant qu’un individu était en possession d’une somme d’argent en faux billets, les gendarmes, après d’intenses investigations, ont réussi à identifier le contrefacteur et à le repérer.
Il a été arrêté, mardi dernier aux environs de 22h30, alors qu’il se trouvait dans une des crémeries de la ville, a-t-on indiqué de même source. La fouille du mis en cause a permis de découvrir la somme de 3,18 millions de dinars en fausses coupures de 2.000 DA. Il sera présenté à la justice après l’achèvement de l’enquête, a-t-on indiqué.
Coupure de gaz mercredi dans plusieurs localités d’El Harrach
L’alimentation en gaz sera interrompue mercredi 31 juillet dans plusieurs localités de la commune d’El Harrach (Alger) en raison de travaux d’entretien, a indiqué mardi la Société de distribution d’électricité et du gaz d’Alger (SDA) dans un communiqué. Cette coupure de l’alimentation en gaz surviendra mercredi à partir de 22h00 et se prolongera jusqu’à 8h00 du matin, a précisé la même source. Elle concernera les localités suivantes: la cité Kourifa, Sidi M’barek, les trois caves, Boumaâti et la zone industrielles d’El Harrach, a ajouté le même communiqué.
Deux bébés trouvent la mort dans un accident de la route à Oran
Deux bébés de 18 mois ont trouvé la mort et quinze autres personnes ont été blessées dans un accident de circulation survenu lundi près du douar Boufatis relevant de la commune d’Oued Tlelat, a-t-on appris de la direction de la Protection civile de la wilaya d’Oran. Le drame s’est produit suite à la collision entre deux véhicules sur la RN 13, près du douar Boufatis, dans la daïra d’Oued Tlelat. L’accident a causé la mort de deux bébés alors que 15 autres personnes, dont sept femmes, ont été blessées, a indiqué le capitaine Abdelkader Bellala. Les victimes ont été prises en charge sur place avant d’être évacuées à l’hôpital d’El Mohgone où elles reçoivent les soins nécessaires. Les dépouilles des deux bébés ont été déposées à la morgue du même établissement de santé. Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête sur les circonstances de ce drame de la route.
En Inde, le nombre de tigres sauvages a augmenté de 30% en quatre ans
C’est une nouvelle assez rare pour être soulignée. La population de tigres sauvages en Inde a augmenté de 30% en quatre ans, selon un nouveau recensement publié lundi 29 juillet. Celui-ci, effectué l’année dernière, a déterminé que l’Inde comptait 2 967 tigres sauvages, contre 2 226 lors du précédent recensement en 2014.
« C’est une réalisation historique pour l’Inde. Nous réaffirmons notre engagement à protéger le tigre », a déclaré le Premier ministre indien, Narendra Modi, en présentant à New Delhi les résultats du All India Tiger Estimation Report 2018 (en anglais), alors que le fauve fait l’objet d’une mobilisation internationale pour éviter son extinction.
En 1900, la planète comptait plus de 100 000 tigres sauvages selon les estimations. Mais leur population est tombée à un plus bas de 3 200 félins au niveau mondial en 2010, trois sous-espèces ayant complètement disparu.Cette année-là, lors d’un sommet en Russie, l’Inde et les dirigeants de 12 autres pays abritant des tigres s’étaient engagés à doubler leur population d’ici 2022.
La population de tigres en Inde augmente régulièrement depuis 2006, année où elle avait chuté à seulement 1 411 animaux. Mais son niveau n’est pas encore remonté à celui de 2002, lorsque 3 700 de ces prédateurs vivaient en Inde, selon les estimations. Entre 2010 et 2014, la population de tigres indiens avait également grandi d’environ 30%.
