L’agression militaire que mène l’entité sioniste contre la République islamique d’Iran est une guerre par procuration. Les sionistes sous-traitent pour les occidentaux qui ont montré, depuis le 7 octobre et le génocide actuellement en cours à Ghaza qu’ils sont le parrain du terrorisme international et qu’ils veulent installer un nouvel ordre mondial qui répond à leur volonté de contenir ce qu’ils considèrent comme la menace russo-chinoise. Toutes les capitales européennes et même la commission de l’Union européenne ont réaffirmé le droit d’Israël de se défendre. Allez savoir qui est l’agresseur et qui est l’agressé dans le conflit actuellement en cours. C’est la nature colonialiste et impérialiste des dirigeants des pays occidentaux qui revient au galop pour montrer le visage hideux de leur prétendue démocratie et leur leurre du respect des droits et de la dignité humaine. Le criminel dans la rhétorique des dirigeants occidentaux est le concept de la guerre préventive, invoqué pour justifier ce qu’ils qualifient de droit d’Israël de se défendre. C’est un concept inventé pour justifier l’invasion de l’Irak et l’occupation de l’Afghanistan au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. C’est un concept qu’avait défendu le secrétaire d’État américain Colin Powell devant le Conseil de sécurité en recourant au mensonge pour obtenir le vote d’une résolution permettant de lever une coalition armée contre l’Irak. Quelques années plus tard, l’ancienne secrétaire d’état américaine Condoleeza Rice, avait dans un discours prononcé en Égypte trouvé une autre formule pour asseoir le rôle de gendarme et de puissance dominante que tentent d’offrir aujourd’hui les occidentaux à Israël. Elle avait évoqué le nouveau Moyen orient avec de nouvelles frontières, une Syrie morcelée, un Irak recomposé sur la base d’une mosaïque ethnique et religieuse, une Égypte amputée d’une partie du territoire du Sahar du Sinaï, offert comme patrie de rechange aux Palestiniens et un grand état d’Israël s’étendant du Nil à l’Euphrate. Les accords conclus avec les Palestiniens, puis avec les Jordaniens (Oued Araba), puis les accords Abraham qui ont permis le retrait de plusieurs pays du front de la résistance, s’inscrivent d‘ailleurs dans cette optique.
Le nucléaire iranien n’est qu’un prétexte et les rapports de l’AIEA confirment que le pays ne dispose pas de capacités pouvant lui permettre, du moins dans un proche avenir, de disposer de l’arme atomique. L’Iran qui est signataire du traité de non-prolifération des armes nucléaires, ouvre ses installations aux experts de l’AIEA, ce qui n’est pas le cas d’Israël qui dispose du complexe de Dimona dans le désert du Néguev qui a doté l’entité de l’arme atomique. Pourquoi ce deux poids-deux mesures des occidentaux qui se sont tu depuis le 7 octobre devant les images terribles des bâtiments de Ghaza éventrés des enfants déchiquetés par les bombes israéliennes et qui osent condamner l’Iran qui usé de son droit légitime à se défendre ? Drôle de démocratie occidentale et drôle de respect de la légalité internationale.
La guerre qui a mené à la chute de Bachar El-assad, les attaques contre le sud du Liban pour réduire au silence le Hezbollah sont autant d’étapes qui visaient à préparer l’agression actuelle contre l’Iran qui restait comme l’élément perturbateur, le grain de sable qui empêchait la mise en branle du grand chantier du nouveau moyen orient. La riposte ferme de l’Iran qui a ébranlé la confiance des occidentaux qui misaient sur la sauvagerie de leur protégé. Ils pourraient si le conflit venait à perdurer et si Téhéran ne céderait pas un accord, « de capitulation », qu’ils envisagent, s’impliquer directement dans les opérations militaires et mettre la sécurité mondiale en danger. Pour faire barrage à ce plan funeste et criminel, il est urgent de rebâtir un nouveau front du refus, qui pourrait jouer un rôle de rempart devant l’expansionnisme en marche de l’entité sioniste. Les pays arabo-musulmans sont dans l’obligation de revoir leur stratégie d’alliance pour éviter d’être « bouffés » par le grand Israël actuellement en marche par la grâce des occidentaux qui lui fournissent armes et matériel et qui couvrent sur le plan diplomatique et politique toutes ses crasses. Le temps n’est plus aux tergiversations. Le soutien doit être réel et agissant autrement, toute la géographie du Moyen orient va changer dans les tous prochaines années. Les occidentaux ont misé depuis 1948 sur l’entité qu’ils ont créée de toute pièces et aujourd’hui ils veulent tirer les dividendes de leur sale coup qui est contraire à la morale et la légalité internationale qu’ils ne savent brandir ou défendre que quand leurs intérêts sont menacés. L’Iran qui a fait face à plus de quarante ans de blocus, qui a été mis au banc de la communauté internationale, qui a été déclaré « État-voyou » n’a pas sombré dans le chaos. Bien au contraire, il a résisté à toutes les attaques er aujourd’hui, il démontre qu’il est une puissance régionale avec laquelle il faudra compter. Et c’est ce qui fait rager les occidentaux qui pourraient d’un jour ou l’autre envoyer leurs troupes pour tenter de peser dans le conflit quitte à embraser toute la région et mettre en péril la sécurité mondiale. Et en attendant les colons israéliens, longtemps bercés par le mirage de la puissance de l’armée israélienne quittent les territoires occupés pour ne pas connaitre le sort que réserve Netanyahou aux enfants de Ghaza. À chaque pan de bâtiment qui s’effondre à Tel Aviv ce sont autant de certitudes des colons qui partent en fumée. Pour eux, partir avec une valise à la main, tout comme ils étaient arrivés pour s’approprier une terre qui ne leur appartient pas, est la seule voie de salut pour échapper à la mort.
Slimane B.