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LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE S’ALIGNE SUR L’IRAN CONTRE L’AXE WASHINGTON-TEL-AVIV : « Le Moyen-Orient au bord de l’explosion »

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En réaction aux récentes menaces proférées par les États-Unis à l’encontre de l’Iran, le mouvement de la résistance palestinienne a vivement dénoncé une escalade dangereuse, mettant en garde contre les conséquences dévastatrices d’une intervention militaire américaine dans la région.
Dans un communiqué publié mardi soir, la résistance palestinienne a exprimé son rejet catégorique des menaces formulées par Washington à l’encontre de Téhéran, qualifiant ces pressions d’irresponsables et de provocatrices. Selon elle, toute implication directe des États-Unis dans une agression contre l’Iran ne fera qu’enflammer davantage la situation au Moyen-Orient, exposant l’ensemble de la région à une conflagration généralisée. « Les menaces américaines de recourir à la force militaire contre la République islamique d’Iran conduisent la région tout entière au bord de l’explosion », a alerté le communiqué, qui attribue la responsabilité de cette escalade tant aux États-Unis qu’à l’entité sioniste. La résistance palestinienne estime que l’impunité dont bénéficie Israël encourage ses actes de provocation et ses déclarations belliqueuses. Dans ce contexte, le mouvement palestinien a fustigé les propos des dirigeants israéliens affirmant qu’« aucune ville du Moyen-Orient n’est à l’abri des frappes israéliennes », dénonçant une « mentalité coloniale arrogante » qui ne cesse de nourrir l’instabilité dans la région. De tels discours, selon la déclaration, traduisent la volonté de Tel-Aviv de continuer à imposer sa domination par la force, en misant sur le soutien inconditionnel de Washington. Affichant une position de solidarité ferme, la résistance palestinienne a déclaré son soutien total à la République islamique d’Iran et à son peuple, reconnaissant leur droit légitime à se défendre face aux menaces extérieures. Le communiqué appelle également les pays arabes et musulmans à se rassembler autour d’une position unifiée et responsable afin de faire face à « l’arrogance sioniste », de rejeter toute forme d’agression contre l’Iran, et d’empêcher la poursuite de cette escalade militaire dangereuse. « Il est temps pour les nations arabes et islamiques de défendre les intérêts de leurs peuples et de préserver la stabilité régionale en refusant de céder aux logiques guerrières des États-Unis et de leurs alliés », conclut la déclaration. Cette mise en garde intervient dans un climat de vives tensions, alimentées par des rumeurs persistantes autour d’une possible implication militaire directe de Washington dans les récentes frappes visant l’Iran. Ces spéculations se sont intensifiées à l’issue d’une réunion du Conseil de sécurité nationale américain, convoquée par le président Donald Trump et tenue à huis clos dans la salle de crise de la Maison-Blanche, durant plus d’une heure. Alors que les enjeux géopolitiques deviennent de plus en plus explosifs, la solidarité entre les forces de résistance de la région et Téhéran semble se renforcer, posant les jalons d’un nouvel équilibre stratégique face aux axes américano-sionistes.

Le ciel de la Palestine n’appartient plus à l’occupant
La riposte de grande envergure menée par l’Iran contre l’entité sioniste dans la nuit du mercredi marque un tournant majeur dans l’équilibre des forces au Moyen-Orient. L’opération, baptisée Al-Waad al-Sadiq 3 (« La promesse véridique 3 »), n’est pas une simple riposte aux agressions israéliennes des dernières semaines, mais une démonstration de puissance méthodique, hybride et stratégique. Elle combine une montée qualitative dans l’arsenal militaire iranien, une guerre de l’information, et une offensive psychologique pensée pour ébranler le cœur de l’appareil sécuritaire israélien. Dirigée par le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), l’attaque a visé simultanément plusieurs zones stratégiques en Palestine occupée : Tel-Aviv, ElQods, Haïfa, Ashdod, Sharon et la base militaire de Meron. Le CGRI a confirmé dans un communiqué que pour la première fois, les missiles hypersoniques de nouvelle génération Fattah ont été utilisés à grande échelle. Capables d’esquiver les radars et de manœuvrer à très haute vitesse, ces engins ont littéralement percé les défenses israéliennes – Dôme de fer et Fronde de David – en les saturant en moins de deux minutes. Selon la chaîne israélienne Channel 12, un immeuble entier aurait été détruit au cœur de Tel-Aviv, et des dizaines de véhicules ont été réduits en cendres. L’ampleur de cette attaque et son impact ont plongé les territoires occupés dans un climat de panique. À plusieurs endroits, les sirènes d’alerte n’ont même pas eu le temps de retentir avant les frappes. Des scènes de chaos ont été rapportées à ElQods, où les colons dénoncent un système d’alerte défaillant. La symbolique est forte : l’armée israélienne, autrefois vantée pour sa supériorité technologique, semble aujourd’hui dépassée. Israël a tenté de répliquer en menant des frappes ciblées à Téhéran et Mashhad. Mais selon les autorités iraniennes, l’essentiel des attaques a été repoussé, 22 drones israéliens ayant été interceptés. Depuis le début de l’escalade le 13 juin, plus de 270 civils iraniens auraient été tués, ce qui a renforcé le soutien populaire à une réponse militaire directe et spectaculaire. Mais l’Iran n’a pas seulement frappé militairement. L’opération revêt également une dimension psychologique majeure. L’une des annonces les plus marquantes a été l’ordre lancé par les forces armées iraniennes d’évacuer le quartier de Neve Tzedek, au sud-ouest de Tel-Aviv. Hautement symbolique dans la mémoire collective israélienne, ce quartier est considéré comme le berceau du projet sioniste moderne. En le ciblant, Téhéran envoie un message clair : plus aucun lieu, même iconique, n’est à l’abri. Ce choix tactique vise directement la perception israélienne de sécurité et d’intouchabilité. En parallèle, une guerre sécuritaire intense se déroule à l’intérieur même de l’Iran. Plusieurs cellules d’espionnage affiliées au Mossad ont été démantelées dans les provinces de Lorestan, Rey, Pishva, ainsi qu’à Abhar, où une tentative d’infiltration contre une base stratégique a été déjouée. En vertu de la loi iranienne contre les actes hostiles de l’entité sioniste, les autorités ont procédé à des arrestations de plusieurs individus accusés de collaboration ou de sabotage. La situation devient critique en Israël. Channel 12 évoque près de 1 800 blessés, tandis que des dizaines de milliers de plaintes pour dommages matériels ont été enregistrées. Environ 75 % des travailleurs seraient contraints de rester chez eux, paralysant l’économie israélienne. Le secteur industriel, les infrastructures et les réseaux de transport subissent un coup d’arrêt partiel. Par ailleurs, l’armée israélienne fait face à une pénurie préoccupante de missiles intercepteurs Arrow, ce qui affaiblit fortement sa capacité de réaction à d’éventuelles nouvelles salves balistiques. Le Wall Street Journal souligne également que le Pentagone s’inquiète de l’épuisement de ses propres stocks de munitions dans la région. Un autre coup dur pour Israël est la possible perte d’un avion F-35, version modifiée « Adir », qui aurait été abattu au sud-est de Téhéran, près de Varamin. Si cela venait à être confirmé, il s’agirait d’un revers majeur pour la réputation de l’armée de l’air israélienne, d’autant que le manque d’avions ravitailleurs rend ces missions lointaines plus risquées et moins viables. Sur le plan idéologique, l’Iran encadre cette riposte d’une rhétorique religieuse et historique lourde de sens. Le Guide suprême Ali Khamenei a publié un message sur la plateforme X, faisant référence à la bataille de Khaybar et à l’épée de Dhou al-Fiqar, symboles chiites de la justice contre l’oppression. Ce langage, mêlant foi, histoire et politique, inscrit l’offensive dans une continuité sacrée, et mobilise les populations musulmanes à travers la région. Enfin, le communiqué du CGRI adresse une mise en garde directe aux États-Unis, accusés de soutenir militairement et politiquement Israël. L’Iran affirme que ses missiles ont également délivré un message clair à l’allié de Tel-Aviv : celui d’une puissance régionale capable d’imposer sa volonté. Avec cette opération, l’Iran ne se contente plus de réagir. Il mène désormais la cadence, redéfinissant les règles du jeu stratégique. La doctrine de dissuasion cède la place à une doctrine d’initiative. La résistance, jadis cantonnée à des réponses ponctuelles, impose aujourd’hui un nouvel ordre militaire, politique et psychologique. Le ciel de la Palestine occupée n’est plus un sanctuaire israélien. Il est devenu, selon les mots de Téhéran, « sous le contrôle de la résistance ». Ce basculement pourrait bien marquer la fin d’un cycle, et l’émergence d’un nouvel équilibre au Moyen-Orient.
M. Seghilani

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