Accueil ACTUALITÉ LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE A INFLIGÉ DES PERTES IMPORTANTES AUX FORCES DE TSAHAL...

LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE A INFLIGÉ DES PERTES IMPORTANTES AUX FORCES DE TSAHAL : Israël enlisé dans le bourbier de Ghaza

0

L’invasion terrestre des forces sionistes contre la bande Ghaza et sa répression sanglante contre la population de la Cisjordanie n’est pas de tout repos pour l’armée israélienne qui devrait intervenir sur plusieurs fronts subissant des pertes humaines et matérielles importantes.

Acculées de partout par les combattants des résistances palestiniennes, yéménites, irakiennes et syriennes les forces d’occupation ne savent plus où mettre la tête, de l’aveu même des dirigeants militaires israéliens. La résistance palestinienne avait déjà averti que cette invasion terrestre ne sera pas une simple promenade pour les militaires Israéliens. À Ghaza, de violents combats opposent les deux parties dans plusieurs zones. Les combattants palestiniens continuent de repousser les attaques des forces d’occupation dans la bande. Les opérations se sont soldées par la mort de 6 soldats israéliens dans la région de Juhr al-Dik, tués à bout portant. Les combattants ont également ciblé un véhicule militaire d’occupation avec un missile «Tandum» dans la zone d’Al-Saftawi, au nord de l’enclave palestinienne. Dans l’axe Zaytoun, les Brigades Al-Qassam et les Brigades El-Qods ont visé 3 chars israéliens par des obus Tandum et Yassin 105. Depuis le 7 octobre dernier, jour de l’opération “Déluge Al-Aqsa”, menée par la résistance palestinienne, l’armée israélienne a perdu plusieurs de ses soldats dont de nombreux hauts gradés. Dans une liste publiée par ses soins, elle a fait état de la perte de 368 soldats et officiers à savoir des sergents, des caporaux, et des capitaines outre les simples soldats. Selon le directeur du cimetière militaire du Mont Herzl, David Oren Baruch, 50 soldats israéliens ont été enterrés en 48 heures. « Toutes les heures et demie nous avons un enterrement… On m’a demandé d’ouvrir un grand nombre de tombes », a –t-il dit.

Une bataille complexe
Le chef de la Division du renseignement militaire israélien, Aharon Haleva, a reconnu, d’ailleurs, l’échec de ses services à prévoir l’opération de la résistance palestinienne du 7 octobre dernier, tout en avouant la complexité de la guerre menée à Ghaza. La bataille actuelle « ne se limite pas uniquement à la bande de Ghaza d’où sa complexité » a-t-il avoué en référence aux autres mouvements de résistance qui prêtent mains fortes aux Palestiniens à l’instar des Houthis yéménites et du Hezbollah libanais, assurant que la situation au nord de la Palestine occupée est complexe.
« Nous sommes en état de défense au nord, où nous subissons des frappes. Le Hezbollah a appris « à se fortifier et à apprendre les techniques de l’armée de l’air », a-t-il ajouté, assurant que l’armée israélienne fait face à plusieurs fronts à la fois. En effet, les alliés des résistants palestiniens qui interviennent militairement déboussolent les forces israéliennes. Le Hezbollah libanais a menacé des centaines de milliers de personnes par des tirs de roquettes jusqu’à la baie de Haïfa forçant 70 milles colons israéliens du nord de la Palestine à fuir vers Israël. Hier encore, le mouvement libanais a lancé de nouvelles attaques à la roquette contre le nord d’Israël, ce qui a conduit l’armée israélienne à riposter contre des cibles du Hezbollah au Liban. Les combattants libanais ont également tiré des roquettes touchant un immeuble dans la ville de Sdérot. Dans le Nord, le Hezbollah a revendiqué une série de tirs sur des postes-frontières. Une salve de 25 tirs s’est également abattue sur plusieurs localités dont Kiryat Shemona. Outre les cibles israéliennes, la sécurité des bases et des intérêts américains au Moyen-Orient sont de plus en plus menacés par des attaques venant du Liban, de Syrie, et d’Irak en raison de leur soutien à l’invasion terrestre de Ghaza. Selon un site américain « Essa News », le Hezbollah possède des armes qui menacent les navires américains… dont le plus dangereux est le missile « Onyx P-800 », assurant que les menaces du secrétaire général du Hezbollah contre les navires américains « ne sont pas vaines, et elles rappellent l’attaque du cuirassé « Sa’ar 5 » lors de la Seconde Guerre du Liban en 2006.

Un bateau israélien aux mains des Houthis avec 52 personnes à bord
Le parti de Hassan Nasser Allah, dont la puissance militaire a fait ses preuves lors de la guerre de 2006, a déclaré qu’il était « entièrement prêt » à contribuer aux combats contre Israël. Et depuis les échanges de tirs n’ont pas cessé entre les deux parties avec notamment le refus d’Israël de mettre fin à son agression contre la bande de Ghaza. Outre le mouvement de résistance libanais, les Houthis yéménites ont déclaré la guerre à Israël le 1er novembre dernier pour répondre au génocide israélien à Ghaza. Ils ont lancé plusieurs drones vers les villes israéliennes, pourtant à plus de 2 000 kilomètres. Ils ont même tiré au moins un missile balistique fin octobre, intercepté et détruit dans la haute atmosphère. Hier mardi, le chef des Houthis a averti que ses forces vont cibler tous types de navires battant pavillon de l’entité sioniste navigant au large du Yémen et ce, en réaction au génocide israélien contre la population de Ghaza.

Chose promise chose due
Les combattants yéménites ont annoncé hier avoir mis la main sur un bateau israélien au large de la mer rouge avec 52 personnes à bord dont l’identité n’a pas encore été révélée. La résistance irakienne, de son côté, n’est pas restée bras croisés face à la tragédie en Palestine. Dans une déclaration à la chaîne de télévision El-Mayaddenn, le Chef de l’organisation irakienne Badr, Mouhammad al-Jouwaïbrawi, a affirmé que les opérations de résistance en Irak se poursuivront tant que l’agression israélienne contre Ghaza n’a pas cessé. Il a assuré que la Résistance a la capacité de cibler les bases et les intérêts US dans la région. La résistance syrienne a également lancé des tirs contre les intérêts américains dans la région, ciblant également les forces israéliennes. Plusieurs alertes similaires ont été recensées depuis le 7 octobre dernier. Le Pentagone a confirmé que les troupes américaines avaient été attaquées plus de dix fois en Irak et plusieurs fois en Syrie depuis le 17 octobre.

Une loi « assassine » des prisonniers palestiniens sur la table du Knesset
Selon le Washington post, les États-Unis et le Hamas auraient parvenu à un accord de principe visant à libérer des dizaines de femmes et d’enfants retenus comme prisonniers de guerre à Ghaza en échange d’une pause de cinq jours dans les combats. Une information vite démentie par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et la Maison blanche. Toutefois, une lueur d’espoir venait de jaillir des propos du Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani dont le pays est médiateur dans cette affaire. Lors d’une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, le chef de l’Exécutif qatari a affirmé que cette question repose désormais sur des questions pratiques « mineures », tout en se disant confiant quant à l’aboutissement des négociations sur ce sujet. Si cette question est sur le point de connaitre un dénouement heureux marqué par la conclusion d’un accord sur la libération des prisonniers et une pause de quelques jours, la situation des milliers de détenus Palestiniens qui croupissent depuis plusieurs années dans les geôles israéliennes pourrait plonger encore dans le flou et se compliquer davantage. En effet, un projet de loi portant « Exécution des prisonniers palestiniens» sera discuté, et sera proposé au vote à l’Assemblée générale de la Knesset. Le texte sera soumis à la commission parlementaire des affaires de sécurité nationale à la Knesset dirigé par un député du parti extrémiste Otzma Yehudit. Cette annonce a été faite par le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.

OMS : « L’hôpital Al Shifa est une zone de mort »
Par ailleurs, et à défaut de résultats militaires palpables face à la résistance palestinienne, les forces sionistes s’acharnent sur les hôpitaux de Ghaza protégés pourtant par le droit international humanitaire. L’armée israélienne qui mène des raids sur l’hôpital Al-Chifa, le plus grand de l’enclave a ordonné avant-hier son évacuation. Une équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’est rendue sur place a qualifié la situation dans cet établissement de « zone de la mort ». L’armée israélienne a forcé la plupart des patients, les blessés et le personnel médical hors du complexe médical, les obligeant à se diriger vers le sud de la bande de Ghaza. L’équipe de cet organisme onusien, qui n’a pu passer qu’une heure à l’intérieur de l’hôpital, a décrit l’hôpital comme une « zone de la mort » et la situation générale comme « désespérée ». Le groupe est composé d’experts en santé publique, d’officiers de logistique et de personnel de sécurité de diverses agences des Nations unies. L’équipe a été témoin de signes de bombardements et de tirs israéliens se disant choquée de la découverte d’une fosse commune de plus de 80 martyrs à l’entrée de l’hôpital. Quelques 2 300 patients, soignants et déplacés se trouvent dans cet établissement, selon l’Onu, avant d’être forcés à vider les lieux.
B. O.

Article précédentDémantèlement d’un réseau criminel de trafic international de drogue à Nâama
Article suivantFRÉGATE RUSSE AU PORT D’ALGER : Renforcement de la coopération navale algéro-russe