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LA RÉFORME DE CE SECTEUR PILIER FRACHIT UN PAS SOUS L’IMPULSION DU PRÉSIDENT TEBBOUNE : Une nouvelle ère s’ouvre pour la justice

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Depuis son élection à la présidence de la République, Abdelmadjid Tebboune n’a pas caché les priorités inscrites dans son programme électoral. Pilier de la nouvelle Algérie, le secteur judiciaire, à travers l’objectif de l’indépendance de la justice comme fondement d’une véritable démocratie, jouit ainsi de l’intérêt suprême du locataire d’El-Mouradia.

En effet, en accordant plus d’indépendance à la justice, tout en assurant sa modernisation notamment ses outils de gestion à travers la numérisation du dossier juridique, le président de la République Abdelmadjid Tebboune et son ministre Belkacem Zeghmati ont veillé, durant les derniers mois, à donner un nouveau souffle à l’action judiciaire, améliorer le service public de justice et la reconsidération des fonctions qualitatives dans le corps de la justice. Pour ce faire, un plan d’action a été établi par le gouvernement d’Abdelaziz Djerad, dont la feuille de route vise principalement, selon le premier responsable du secteur, « l’amélioration de la qualité et du rendement de l’action judiciaire » ainsi que la « préservation de l’indépendance et l’intégrité du magistrat » pour une justice « de qualité protégeant les droits et mettant fin à l’abus sous toutes ses formes hérités et connu pendant les années passées. » Hier même, le dossier de la justice était sur la table du Conseil des ministres, présidé par le président de la République, qui a examiné deux projets d’ordonnance. Des projets de loi qui auront sans nul doute un impact positif sur l’édification d’un pays de droits et de démocratie.
D’ailleurs, et auparavant, Tebboune a donné des instructions au Premier ministre Abdelaziz Djerad, pour l’élaboration de plusieurs projets de loi à l’instar de celui criminalisant toute forme de racisme, de régionalisme, et de discours haineux, la loi qui protège le personnel de la santé ou encore le texte criminalisant le banditisme et les agressions manifestes à l’arme blanche dans les villes et rues du pays. De son côté, le ministre de la Justice, garde des Sceaux a taché, dès son installation à la tête de ce département sensible, d’imposer une nouvelle ère dans le secteur, commençant par les changements établis dans les rangs de ce corps et cela sous la procédure et les instructions du président de la République. Dans ce cadre, il y a lieu de citer le vaste mouvement dans le corps des présidents et procureurs généraux près les cours de justice, opéré le 6 août passé, dont le coup d’envoi de cette opération a commencé le 20 juillet par la nomination d’un nouvel inspecteur général, Mohamed Hammouche, et d’un nouveau directeur général des affaires judiciaires et juridiques, Lotfi Boudjemaâ, ex-procureur général près la cour de Constantine.
Concernant le mouvement dans le corps des magistrats, celui-ci a porté sur la nomination de 17 présidents de autres cour de justice, le transfert de 18 autres et des fins de fonction pour 17 autres. Pour les procureurs généraux, le président en a nommé 18, transféré 17 autres, et mis fin aux fonctions de 19 autres.
Enfin, il convient de relever que ces changements ont permis de rajeunir les chefs de cour d’au moins dix ans et de réhabiliter ceux qui étaient écartés arbitrairement par les anciens tenants du département de la Justice. Egalement, et au mois d’octobre 2019, le ministre avait procédé à un vaste mouvement touchant près de 3 000 magistrats, dans le cadre d’une opération coordonnée avec le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
Sarah Oubraham

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