Selon le médiateur de la République, Karim Younès, la corruption et la bureaucratie doivent être combattues « inlassablement et en permanence » afin de rétablir la confiance entre citoyens et administration, préserver l’image de nos institutions et assurer la stabilité du pays. « La médiature de la République entend participer pleinement, en vertu de ces missions, à atténuer les pressions sociales et économiques qui s’exercent sur le citoyen et à dénoncer, chaque fois qu’elle le constate, toute forme de corruption ou de bureaucratie à même d’engendrer des tensions sociales ou mettre en péril la stabilité du pays et de ses institutions », a indiqué Karim Younès, en marge d’une rencontre régionale à Médéa. Le contexte général du pays, a-t-il ajouté, « nous impose de prendre une part active à la résolution des problèmes soulevés par les citoyens, d’en proposer, dans la limite de nos prérogatives, des solutions susceptibles d’aider à la prise en charge de ces problèmes et contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens », a-t-il expliqué. Le médiateur de la République a estimé que la corruption et la bureaucratie « peuvent être plus dangereuses que l’ennemi intérieur », affirmant que « la corruption, qui est devenue une fonction politique, et l’abus d’autorité qui se manifeste dans le comportement et la conduite de certains représentants de l’administration ont, non seulement favorisés la dilapidation des richesses du pays, mais, plus grave encore, ternis l’image de nos administrations, dégradé, surtout, la relation entre les citoyens et ces mêmes administrations ». Il a signalé, dans ce contexte, que la médiature de la République « ne ménagera aucun effort pour faire profiter les pouvoirs publics de ses réflexions, suggestions ou propositions pouvant aider à la prise en charge des revendications et des requêtes des citoyens », annonçant qu’un rapport incluant une série de propositions et de solutions sera transmis, dans ce sens, prochainement au président de la république.
Sarah O.
Accueil ACTUALITÉ KARIM YOUNÈS, MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE : « La corruption est devenue une fonction...