L’Algérie vient d’être victime, sinon la cible, de la plus grande escroquerie diplomatique émanant du Makhzen. Les tenants et les aboutissants derrière ceux qui ont impliqué, à desseins, notre pays dans le forum économique africain organisé dans la ville sahraouie occupée, Dakhla, sont connus désormais. Deux traitres sont appelés à la barre : le premier, un certain Karim Amellal, le commanditaire, et l’autre, Kader Abderrahim, l’exécutant de la basse œuvre. Si maintenant le nom du parrain de cette machination n’est pas cité dans la rencontre organisée par le Makhzen à Dakhla occupée, Karim Amellal, ambassadeur et délégué interministériel à la Méditerranée et non moins membre de la commission mémorielle Benjamin Stora, est, selon des sources aux faits de cette supercherie, à l’origine du coup de force de l’invraisemblable participation de l’Algérie. Quant au supposé représentant de notre pays, un tout autre activiste inféodé au Makhzen et ses thèses funestes pour le Sahara occidental, il s’agit du journaliste franco-algérien, Kader Abderrahim. Karim Amellal, titulaire de la double nationalité, est l’ami et le protégé du président français Emmanuel Macron. D’ailleurs, il était du dernier voyage d’Emmanuel Macron en Algérie, comme l’homme du Makhzen entretient des relations particulières avec certains hommes d’affaires algériens. Autre chose de curieux à savoir sur ce traitre à la nation : Karim Amellal est un des sympathisants du mouvement séparatiste de Ferhat Mehenni, dont il soutient, à chaque manifestation à Paris, les thèses contre l’Algérie. Ceci, au moment même où la justice algérienne condamne à perpétuité le chef de file du Mak pour complot contre le pays. Tout aussi proche du Quai d’Orsay pour lequel il sert de missionné contre son pays natal, Karim Amellal se voit ses mouvements et ses activités validées en haut lieu en France avant toute action. L’homme a été également dans les dernières élections municipales en France, au 10e arrondissement de Paris, à l’issue desquelles il s’est retrouvée hors-course. Fondateur du site Chouf-Chouf, il est solidaire de Ferhat Mehenni, dont il se fait le porte-parole dans ses actions séparatistes menées à partir du sol français. N’est-ce pas ce même Karim Amellal, qui s’est précipité pour se solidariser avec un « homme de paix » après une tentative d’agression, écrivant que « les Kabyles et les militants amazighs ont immédiatement apporté leur soutien indéfectible au leader souverainiste kabyle » et s’offusque que « beaucoup de messages haineux aient été proférés » à son encontre. Concernant ses accointances avec le régime marocain, Karim Amellal ne le cache pas, surtout lorsqu’il s’agit de s’attaquer à son propre pays, l’Algérie. Le Maroc, selon lui, « sait beaucoup mieux exploiter des ressources qui sont infiniment moins importantes ».
Farouk B.
