Il est universellement admis que le journaliste est l’historien du présent. Aujourd’hui, il subit des assauts de toutes parts. L’armée sioniste ne veut pas de la présence des journalistes devant son génocide à Ghaza. Durant les 600 jours de massacres, elle a ciblé et assassiné pas moins de 184 journalistes. Pour parfaire son « huit clos », elle vient de couper l’Internet, rendant impossible la retransmission des reportages, des quelques journalistes rescapés des balles sionistes. Comme le représentant de la télévision nationale algérienne, Wissam Abou Zaïd. L’autre « assaut » est celui des réseaux sociaux qui, en semant la confusion et les Fake-News, rendent plus difficile la mission du journaliste. Aujourd’hui la guerre médiatique est une réalité. Elle se place en parallèle des guerres conventionnelles et va jusqu’à comporter en son sein une autre guerre contre le journalisme. Un journalisme qui avait des petites wdéformations et qui paraissent aujourd’hui aussi ridicules que dramatiques. C’est tout ce qui s’inscrit dans le fameux slogan que « le journalisme mène à tout… ». On y trouve l’avilissement, le clientélisme mais aussi la trahison (Sifaoui, abdou Semmar, Kamal Daoud et les autres). C’est pourquoi, la signature, samedi dernier, en marge du forum sous le thème « rôle des médias et des archives au service de la mémoire nationale », d’une convention entre l’APS et les archives nationales revêt une importance capitale. Pour le directeur général des archives nationales, M. Mohamed Bounaâma, « l’information a un impact important dans la conjoncture internationale actuelle, au vu des défis auxquels fait face l’Algérie aux niveaux géostratégique, politique et diplomatique… ». Il a précisé que l’objectif de cet accord est de « puiser le sens réel et fondamental de l’information vérifiée qui permet de relever les défis futurs ». Tout en promettant « de former les journalistes algériens dans le domaine historique et (leur permettre) de s’imprégner des valeurs de fierté et d’appartenance dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions ». De son côté, le Directeur général de l’APS, Samir Gaïd, a souligné que « le partenariat entre les médias et les archives constitue une voie au service de la mémoire nationale selon une approche complémentaire, où les deux parties se rejoignent dans la noblesse du but : transmettre les repères civilisationnels de la nation aux générations futures et, partant, faire de la mémoire une source d’inspiration intarissable et un modèle à suivre…(en plus) d’assurer la diffusion des faits réels de manière à empêcher la propagation des récits mensongers utilisés par des entités malveillantes et des parties hostiles à l’Algérie pour salir son passé et son présent ». Précisons qu’un accord similaire a été signé, le 7 mai 2023, entre les archives nationales et le ministère de l’Enseignement supérieur. Pour parfaire, rendre signataire d’un accord similaire, l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) ne sera pas de trop !
Zouhir Mebarki