La Cour internationale de justice suit le fil rouge de l’action judiciaire intentée contre l’entité sioniste pour ses crimes de guerre et contre l’humanité à Ghaza. Devant les menaces sionistes, allant jusqu’à la mort, dont elle a fait l’objet, la CIJ est restée droit dans ses bottes et décidée à rendre justice aux victimes du génocide le plus effroyable et le sanglant depuis la 2e Guerre mondiale. Ainsi, la CIJ a ordonné, mardi, d’enclencher les procédures liées à la demande de l’Assemblée générale des Nations unies d’émettre un avis consultatif sur les obligations de l’entité sioniste relatives aux activités des agences onusiennes et des États tiers dans les territoires palestiniens occupés. Pour ce faire, la CIJ a appelé ces parties à lui fournir les preuves inhérentes qu’il faut déposer avant le 28 février prochain. En un mot, Israël doit, par la force de la loi internationale, céder le passage aux aides humanitaires. Car, il faut savoir qu’aujourd’hui, à l’instant même, des enfants palestiniens meurent de faim et de froid ! C’est dire donc que la CIJ opère sur tous les fronts. Et c’est tant mieux, tant que l’étau se resserre autour des tueurs des Palestiniens. Toute mesure contraignant les bourreaux des enfants et des femmes est à applaudir. L’Afrique du Sud, dont le peuple a payé de sa chair la violence du régime de l’apartheid, a fait acte de bravoure en déposant une plainte contre les sionistes coupables d’un nettoyage ethnique. L’Algérie, elle aussi, qui a subi les affres d’une colonisation française des plus abjectes et des plus meurtrières, était pour beaucoup dans ce processus judiciaire. Aujourd’hui, de plus en plus de pays rejoignent la cause palestinienne qu’ils portent à bras-le-corps, aussi bien au niveau de chaque État que dans les fora internationaux comme à l’AG de l’ONU. Dans la foulée, toute action qui va dans le sens de pousser Israël dans ses derniers retranchements et, partant, son isolement du reste du monde, gagnerait à rester intacte. En parlant de soutiens, cela nous renvoie aux millions de personnes qui sortent chaque jour dans les capitales du monde pour se solidariser avec le peuple palestinien. Toute cette mobilisation derrière un peuple qui pleure plus de 45.000 martyrs aura, peut-être pas demain, mais un jour, payé. Après l’émission de mandats d’arrêt contre les criminels Netanyahou et son ministre de la défense, l’entité sioniste, qui croit étendre, impunément, son occupation sur le plateau du Golan en profitant de la chute du régime d’el-Assad, marche, à vrai dire, en terrain miné. Elle payera, tôt ou tard, ses crimes sur les civils palestiniens, libanais et syriens, qu’elle a laissés sur leurs terres, derrière sa machine de guerre.
Farid Guellil