Parmi les joueurs algériens évoluant à l’étranger et ayant déjà reçu leurs convocations en prévision du prochain stage de la sélection algérien qui débutera le 18 de ce mois, on peut notamment citer Fawzi Ghoulam. Il sera tout simplement l’attraction de ce stage au cours duquel les Verts affronteront la Gambie et la Tunisie les 22 et 26 respectivement. En effet, la dernière apparition de l’ancien stéphanois sous les couleurs des Fennecs remonte au 5 septembre 2017 contre la Zambie, et la fameuse défaite 1-0 qui avait fait mal à plusieurs joueurs. Ce jour là, la FAF avait même émis des doutes concernant son absence un mois plus tard contre le Cameroun allant jusqu’à envoyer un médecin à Naples pour l’examiner, lui, qui se disait malade. On se souvient d’ailleurs que l’actuel napolitain avait manqué le dernier match de l’équipe nationale sous l’ère du technicien espagnol Lucas Alcaraz face au Cameroun en octobre 2017 avant de disparaître pendant 18 mois. Pendant toute cette période, le latéral gauche n’a pas eu l’occasion de travailler sous les ordres de Rabah Madjer, il a évité les turbulences qu’aura connues sous sa coupe cette EN, la faute à une blessure grave au genou. Le retour de l’ancien stéphanois cette saison se fait d’une manière progressive, mais l’entraineur national, Djamel Belmadi, voudrait l’emmener en Egypte, et régler définitivement le problème du latéral gauche. Cependant, rien n’est encore gagné pour Ghoulam. Ses prestations à Naples depuis qu’il a renoué avec la compétition sont jusque-là mitigées. Il n’est d’ailleurs pas souvent utilisé par son entraineur italien, Carlo Ancelloti. En tout cas, le coach napolitain s’est exprimé dernièrement sur le cas de Ghoulam et a affirmé que le joueur est en train de revenir doucement mais sûrement. Raison pour laquelle il a décidé de le protéger, en le ménageant notamment dans plusieurs matchs. En tout cas, le coach national aura, à l’occasion du prochain stage, à évaluer de près les capacités de Ghoulam de revenir à son meilleur niveau d’ici à la prochaine CAN. Mais entre temps, il aura sûrement à préparer son plan B. A ce propos, on peut dire qu’il a désormais un champ de manoeuvre bien étroit, notamment avec l’émergence de Zeffane comme arrière gauche au sein de son club français, Rennes.
H. S.