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«Hassan El-Khawaf» à Médéa : une colonisation sous toutes ses formes et une seule victime

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La pièce théâtrale intitulée «Hassen El-Khawaf» a été présentée vendredi sur la scène de la maison de la culture Hassen El-Hasseni avec une présence toute particulière des amateurs du 4e art. A travers 70 minutes du temps, suscitant l’admiration du public qui a pris plaisir à suivre ce spectacle à forte dose d’humour et de message. Produite par l’association culturelle « Thala » qui signifie «Source» venue de la commune d’Aïn Zaouia à Tizi Ouzou.La pièce a été écrite par Nabila Kacemi et mise en scène par Amar Sellami, synographie de Abdekarim Arabe, tandis que les rôles sont interprétés par le duo exceptionnel Hassen Allem (Hassen El-khawaf) et Samia Bouhssila (Ferroudja), sur fond de musique signée par Mourad Hamadi. La pièce relate le quotidien d’un couple «Hassen le poltron», un homme pauvre, passif, avare, peureux et son épouse Ferroudja, une femme courageuse, nationaliste qui ne ménage aucun effort pour que vive l’Algérie indépendante. Et ce, tout au long de la période coloniale, dans la lutte contre la colonisation française et son combat admirable pour l’édification de l’État algérien moderne, outre la période qui suit l’indépendance vécue par les peuples colonisés en décriant la nouvelle idéologie de la colonisation contemporaine et ses stigmates sur le monde aujourd’hui, sachant bien que la colonisation moderne a pu revêtir des formes très diverses : politique, juridique, organisationnelle, économique, technologique, culturelle, idéologique, etc. De ce point de vue exprimé implicitement et explicitement sur scène, il n’y a aujourd’hui plus guère de pays qui puissent se dire indépendants. La colonisation, enfin, est devenue fortement un terme qui se rapporte en toute rigueur au peuplement, et non à la conquête classique. Depuis qu’il s’est converti à l’universalisme et la mondialisation, l’Occident a toujours regardé ses valeurs spécifiques comme des valeurs «universelles indiscutables», qu’il se trouvait dès lors légitimé à imposer au monde entier. Cette pièce a sans doute mis l’accent sur deux notions contradictoires «La colonisation» et le «nationalisme» dont le spectateur voit sur scène prendre forme les vices et les qualités de la nature humaine.

Mohamed Z.

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