Après deux ans de suspension en raison de la pandémie du Covid-19, le rituel de pèlerinage a repris cette année pour le plus grand bonheur des fidèles. Hier, le premier groupe de pèlerins algériens décollait pour les Lieux-Saints depuis l’aéroport international d’Alger. Il s’agit de 57 pèlerins, en plus de la mission de l’organisation du Hadj. À noter que cette première opération a été supervisée par une importante délégation ministérielle, à l’instar du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmahdi, du ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid et du ministre des Transports, Abdellah Mandji. Le ministre des Affaires religieuses a appelé, en marge de cette opération, les pèlerins à éviter les disputes et les bousculades lors de l’accomplissement du Hadj, et à rester à l’écart de tout ce qui pourrait perturber ce rituel. De son coté, le ministre des Transports, Abdellah Mandji, a rassuré de prendre toutes les mesures, les orientations et les recommandations pour le succès de l’opération du Hadj. Mandji a également indiqué que des directives strictes étaient données à tous les cadres de son département, ajoutant : « Nous n’acceptons aucune négligence et nous suivrons jusqu’aux petits détails». Pour sa part, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a appelé les pèlerins à la vigilance notamment ceux qui souffrent de maladies chroniques. Il a indiqué que le personnel médical était sélectionné en fonction des spécialisations requises. À noter qu’outre les précautions contre la Covid-19 qui restent de vigueur, les autorités algériennes devraient également prendre les dispositions nécessaires pour prévenir contre les risques de contamination à la variole du singe parmi les pèlerins algériens. Il faut savoir que face à la propagation préoccupante de la variole du singe, signalée dans près de 40 pays, l’OMS convoquera une réunion la semaine prochaine pour évaluer si ce virus représente une urgence de santé publique de portée internationale. Moins d’une semaine après avoir appelé les États à contrôler la flambée, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a jugé mardi l’extension de l’épidémie inhabituelle et préoccupante. La situation nécessite une réponse coordonnée, a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse, annonçant la convocation le 23 juin du comité d’urgence de l’OMS. Depuis début mai, plus de 1.600 cas confirmés ont été signalés dans 39 pays, dont 32 où la maladie n’est pas endémique – et où aucun décès n’a encore été recensé. Circulant d’ordinaire en Afrique centrale et de l’Ouest, le virus est présent en Europe, en Australie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.
Ania Nch