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GUERRE SIONISTE CONTRE GHAZA : 45 514 martyrs et 108 189 blessés depuis le 7 Octobre 2023

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Depuis le 7 octobre 2023, avec le soutien des États-Unis, l’armée de l’occupant sioniste mène une campagne de destruction massive à Ghaza.
Cette offensive a entraîné une véritable catastrophe humanitaire, avec au moins 45 514 martyrs, dont une majorité d’enfants et de femmes, et 108 189 blessés recensés, selon les dernières données publiées ce dimanche par le ministère de la Santé de Ghaza. À cela s’ajoutent plus de 11 000 disparus, ensevelis sous les décombres, alors que les équipes de secours sont systématiquement ciblées. Au cours des dernières 24 heures, les forces de l’occupant ont perpétré trois nouvelles tueries contre des familles palestiniennes. Parmi les victimes, 30 martyrs et 99 blessés ont été transportés dans des hôpitaux débordés. Ces infrastructures médicales, déjà en crise, sont désormais prises pour cible : vendredi dernier, l’armée israélienne a attaqué l’hôpital Kamel Adouane, incendié les bâtiments et pris en otage plus de 350 personnes, dont des médecins, des blessés et des accompagnants. Ce dimanche, un nouveau bombardement a frappé l’hôpital arabe Al-Ahli à Ghaza, aggravant la crise sanitaire et humanitaire. Parallèlement, les civils de Beït Hanoun ont reçu des ordres d’évacuation de l’occupant, entraînant une nouvelle vague de déplacement massif. Les Nations unies rappellent pourtant qu’aucun endroit n’est sûr à Ghaza, et que ces évacuations ne font qu’aggraver les souffrances des populations. Malgré les deux mandats d’arrêt internationaux émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre dernier contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l’ancien ministre de la Défense Yoav Galant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’occupant continue de mener son offensive sans relâche. Ces accusations incluent les attaques systématiques contre les civils, les hôpitaux et les infrastructures vitales, qualifiées de violations flagrantes des Conventions de Genève. La situation humanitaire atteint des niveaux dramatiques, avec une famine généralisée provoquée par le blocus et les bombardements. Des dizaines d’enfants et de personnes âgées sont morts de malnutrition, et les survivants peinent à trouver de l’eau potable ou des vivres. Le plan israélien de « zone tampon » dans le nord de Ghaza, évoqué par plusieurs observateurs, alimente les craintes d’un déplacement forcé à grande échelle des populations palestiniennes, ce qui constituerait un nettoyage ethnique supplémentaire. Face à cette situation catastrophique, les organisations internationales et les acteurs humanitaires lancent des appels urgents à la communauté internationale pour qu’elle intervienne et mette fin à ce génocide. Le silence complice des grandes puissances, notamment les États-Unis et leurs alliés, soulève des interrogations sur leur responsabilité dans ces crimes contre l’humanité. Le peuple de Ghaza, privé de ses droits les plus fondamentaux, continue néanmoins de résister, symbole de la lutte pour la justice et la liberté.

L’OMS horrifiée par l’attaque contre l’hôpital Kamel Adouane
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé son indignation face à l’attaque israélienne contre l’hôpital Kamel Adouane, qui a entraîné la mise hors service du dernier établissement de santé majeur dans le nord de Ghaza. Cet acte aggrave la crise humanitaire dans une région assiégée depuis plus de 80 jours, mettant en péril la vie de 75 000 Palestiniens. L’OMS a confirmé avoir perdu contact avec le directeur de l’hôpital, Dr. Houssam Abou Safia, depuis cette attaque. Elle a également signalé que l’hôpital est désormais vide, après que 15 patients en état critique, 50 soignants et 20 membres du personnel médical ont été transférés dans des conditions précaires à l’hôpital indonésien, situé plus au sud. Cet établissement, lui-même dépourvu de matériel et de fournitures adéquates, ne peut répondre aux besoins médicaux de ces patients. L’organisation a alerté sur les risques extrêmes pour la survie des malades, rappelant qu’auparavant, 12 patients avaient déjà été contraints de quitter l’hôpital Kamel Adouane dans des conditions similaires. En outre, des témoins rapportent que plusieurs personnes auraient été forcées de marcher vers le sud de Ghaza, déshabillées et sous des températures glaciales. L’OMS a indiqué qu’une mission est en cours d’organisation pour assurer le transfert sécurisé des patients hospitalisés à l’hôpital indonésien vers le sud de Ghaza, où ils pourront recevoir des soins. Cependant, cette opération reste extrêmement complexe en raison des bombardements continus et du manque de garanties de sécurité. Deux jours avant l’attaque, les forces israéliennes avaient pris d’assaut l’hôpital Kamel Adouane. Après avoir fouillé les blessés et les malades, elles ont forcé 75 patients et blessés, dont certains dans un état critique nécessitant une assistance médicale constante, à sortir dans la cour de l’hôpital, sous un froid glacial. Ces malades ont été privés de soins essentiels, une violation flagrante des conventions internationales protégeant les établissements de santé en temps de guerre. Dans la foulée, les forces de l’occupant ont incendié l’hôpital, rendant impossible toute reprise des soins dans cette structure, cruciale pour le nord de Ghaza. L’OMS, ainsi que d’autres organisations humanitaires, réclament une intervention immédiate de la communauté internationale pour protéger les civils, garantir l’accès aux soins médicaux et mettre fin à ces attaques systématiques contre les établissements de santé. La destruction de l’hôpital Kamel Adouane constitue une nouvelle étape dans le génocide en cours à Ghaza, où les civils continuent de subir les conséquences d’un blocus meurtrier et de frappes incessantes.
« Une nouvelle tâche sur l’histoire sanglante d’Israël »
Le groupe Salam Arabe a publié un communiqué ce dimanche dénonçant les crimes commis par l’occupant israélien, soulignant que ceux-ci ajoutent un nouveau chapitre honteux à un historique sanglant qui ne discrédite pas seulement Israël, mais aussi les pays qui le soutiennent en fournissant des armes, des financements ou en restant silencieux face à ces violations, comme le montrent les preuves documentées par des organisations palestiniennes et internationales. Le groupe a également exprimé son inquiétude face à la destruction systématique des infrastructures sanitaires à Ghaza, citant notamment la destruction de l’hôpital Kamel Adouane par les forces d’occupation. Avant cet acte, l’hôpital indonésien et l’hôpital européen avaient déjà été ciblés, privant ainsi la population des soins essentiels. Cette destruction conduit à une prolifération des maladies et, combinée au blocus alimentaire imposé par Israël pour affamer la population de Ghaza, expose la population à une mort inévitable, en particulier les enfants et les personnes âgées, dans des conditions hivernales extrêmement difficiles. Le groupe Salam Arabe a exprimé sa solidarité totale avec le peuple de Ghaza et de Palestine, appelant les pays et peuples arabes à agir rapidement sur tous les fronts, notamment diplomatiques, pour faire pression sur les États-Unis, soutien principal de la politique israélienne. Il exige la cessation immédiate des attaques israéliennes et le retrait des forces d’occupation de Ghaza, tout en insistant sur la nécessité de mettre en œuvre sérieusement les promesses de création d’un État palestinien indépendant, seule solution pour garantir la stabilité et la paix dans la région. En conclusion, le groupe a lancé un appel à la communauté internationale et aux dirigeants arabes pour qu’ils ne détournent plus le regard alors que la population de Ghaza est confrontée à une extermination programmée. Selon eux, la mise en œuvre des résolutions internationales en faveur d’une Palestine libre et souveraine est le seul espoir pour mettre fin à cette tragédie humaine et assurer un avenir de paix dans la région.
M. Seghilani

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